Le chroniqueur Charles Blow du New York Times revient dans cet article sur les remords exprimés cette semaine par Glenn Beck, l'ancienne star de Fox News, qui a notamment accusé Barack Obama d 'être un «raciste» animé par «une haine profonde des Blancs et de la culture blanche».

Dans une entrevue accordée cette semaine à Megyn Kelly, son ancienne collègue, Beck a fait ce mea-culpa concernant ses années turbulentes à Fox News :

«Je me souviens d'avoir eu beaucoup de plaisir, et d'avoir commis beaucoup d'erreurs, et j'aimerais pouvoir revenir en arrière et être plus rassembleur dans mon langage. Parce que je pense avoir contribué, malheureusement, à la polarisation du pays. Et ce n'est pas ce que nous sommes. Je n'avais pas réalisé la grande fragilité des gens.»

En d'autres mots, Beck reconnaît aujourd'hui le caractère nocif de ses provocations et déclarations à l'emporte-pièce. Mais il n'est pas allé aussi loin que ne l'a fait Blow dans son article en affirmant que ses provocations n'avaient eu qu'un but : faire grossir ses cotes d'écoute et son compte en banque.

En parlant en général des provocateurs à la Glenn Beck, Blow a écrit : «Le problème est que les téléspectateurs et les lecteurs ne savent pas toujours qu'ils sont les dindons de la farce.»