Les spécialistes de l'armement nucléaire se grattaient encore la tête ce matin en tentant de déterminer ce que Donald Trump voulait dire sur cette question dans son gazouillis d'hier sur la nécessité «de renforcer et d'accroître la capacité nucléaire» des États-Unis et pourquoi il a choisi Twitter pour aborder ce sujet pour le moins explosif.

Jason Miller, le prochain directeur des communications de la Maison-Blanche, a tenté de calmer le jeu hier soir en déclarant dans un communiqué que le président désigné faisait «allusion à la menace de la prolifération nucléaire et à la nécessité cruciale de la prévenir, particulièrement au sein des organisations terroristes et des régimes instables et sans scrupules».

Plusieurs observateurs avaient vu dans le gazouillis de Trump une sorte de réponse à la volonté exprimée hier par le président russe Vladimir Poutine de renforcer la frappe nucléaire de son pays. Ce matin, le président désigné est allé encore plus loin sur le sujet lors d'une interview téléphonique accordée à une journaliste de MSNBC.

«Qu'il y ait une course à l'armement. Nous allons les dépasser à tous les niveaux et nous allons durer plus longtemps qu'eux», a-t-il déclaré à l'animatrice Mika Brzezinski de l'émission Morning Joe.

Voilà qui ne rassurera pas plusieurs experts et citoyens de la planète qui ont été alarmés hier en lisant le gazouillis nucléaire de Trump.