Après avoir passé les derniers jours à tempêter sur Twitter contre la NFL, Donald Trump a publié hier soir ses premiers messages sur ce réseau social concernant Porto Rico et la crise humanitaire à laquelle les citoyens de cette île font face après la destruction de l'ouragan Maria survenue mercredi dernier.

A-t-il encouragé ses millions d'abonnés à soutenir les organisations qui aident la population locale à se relever? A-t-il fourni un lien où ses abonnés pourraient donner de l'argent et témoigner leur solidarité avec les Portoricains, qui ont la citoyenneté américaine? Non pas.

Mais le président a tenu à rappeler que les infrastructures de Porto Rico étaient en très mauvais état avant même le passage de Maria et que l'île devait des milliards de dollars à Wall Street.

Trump a certes assuré que «la nourriture, l'eau et les soins médicaux» faisaient partie des priorités de son gouvernement à Porto Rico, où l'aide se fait cependant encore attendre. Mais il a aussi démontré une remarquable incapacité d'exprimer une véritable empathie pour quelque 3,5 millions de compatriotes américains dont plusieurs seront privés d'électricité pour plusieurs mois.