Cent un journalistes ont au total été tués dans le monde en 2010, dont plus d'un tiers en Asie, a annoncé mardi dans un communiqué l'Institut international de la presse (IPI).

«La région la plus meurtrière est l'Asie», avec 40 journalistes tués, dont 15 au seul Pakistan, a précisé l'IPI.

Le continent américain est la deuxième région la plus dangereuse, avec 32 journalistes tués.

«Bien que le nombre de journalistes tués, 101, soit en recul comparé à 2009 où 110 sont morts -dont des dizaines dans un massacre aux Philippines-, le chiffre final est quand même le deuxième plus mauvais chiffre enregistré depuis que l'IPI a commencé à recenser les décès de journalistes au début des années 1990», a ajouté l'IPI dans un autre communiqué.

L'Institut relève aussi que le nombre de pays dans lesquels les journalistes ont été tués a augmenté, «ce qui indique que les menaces mortelles pour les journalistes se répandent».

Le Pakistan (16 morts) est devenu le pays le plus risqué, devant le Mexique (12 morts) et le Honduras (10 morts).

Durant ces cinq dernières années, 472 journalistes ont été tués dans le monde, l'Irak et les Philippines étant les pays où le plus de décès ont été enregistrés.

En 2009, 32 journalistes avaient été tués aux Philippines par des hommes armés alors qu'ils accompagnaient un candidat à un poste de gouverneur dans la province de Maguindanao.