Du 11 au 21 juin, le 19e festival Présence autochtone souligne la riche présence des autochtones dans les arts visuels, les arts de la scène et le cinéma. Dans un contexte marqué par le refus du gouvernement fédéral de signer la Déclaration universelle des droits des peuples autochtones, Présence autochtone mêle arts et politique: un engagement que l'on retrouve aussi dans le volet cinéma. Les horaires et renseignements sur la programmation se retrouvent sur le site de Présence autochtone: https://www.nativelynx.qc.ca


Corumbaria, they shoot Indians, don't they?

Fiction Italie-Brésil de Vincent Carelli

Documentaire brésilien, à l'image du long métrage de fiction qui a ouvert le festival, Corumbaria, they shoot Indians, don't they? revient sur le projet vidéo du réalisateur, le Vidéo nas Aldeias. Carelli, qui enquête sur les exactions commises à l'endroit des Indiens, se lance aux trousses des propriétaires terriens, accumule les preuves des massacres et tente de redonner la parole aux victimes. Le documentaire, qui peut servir de preuve face aux tribunaux brésiliens, relate la difficulté extrême d'obtenir ces témoignages.

Mardi 16 juin à l'ONF, à 19h

No More Smoke Signals

Documentaire allemand de Fanny Braüning

Au Dakota du Sud, le documentaire revient sur une radio militante qui a recréé le lien social sur une réserve, la radio KILI. Dans un contexte marqué par la pauvreté, la jeunesse de la réserve cherche son avenir.

Jeudi 18 juin au Cinéma de l'ONF

Professeur Norman Cornett: «Depuis quand différencie-t-on la bonne réponse d'une réponse honnête?»

Documentaire canadien d'Alanis Obomsawin

C'est une première montréalaise pour le nouveau film de la célèbre et prolifique réalisatrice Alanis Obomsawin. Le professeur Norman Cornett, à l'Université McGill, à Montréal, crée l'enthousiasme chez ses étudiants en leur enseignant non pas comment apprendre, mais comment être eux-mêmes.

Mardi 16 juin à 18h30 à La Grande Bibliothèque

Frozen River

Fiction américaine de Courtney Hunt

Sorti en catimini sur nos écrans l'an dernier, ce film américain indépendant profite de Présence autochtone pour revenir. À cheval entre les États-Unis et le Canada, sur les eaux glacées du Saint-Laurent, une mère de famille sans le sou se lance dans un trafic avec une jeune Mohawk. La comédienne Mélissa Léo a obtenu une nomination aux Oscars pour sa prestation dans ce drame très juste.

Jeudi 18 juin, Kateri Hall, 19h

The Last Explorer

Documentaire québécois de Neil Diamond et Ernest Webb

Le film suit le retour du réalisateur cri Neil Diamond à travers le nord-est du Canada, afin de revenir sur les traces de son grand-oncle George Elson, qui a mené l'équipe chargée de tracer la carte du Labrador.

Vendredi 12 juin, Centre Simon Bolivar,19h