Des chercheurs espagnols jettent un nouvel éclairage sur la mort de Bruce Lee, le célèbre acteur sino-américain reconnu pour avoir popularisé les arts martiaux dans le monde occidental : Lee pourrait être mort parce qu’il avait une concentration d’eau trop élevée dans son corps.

Bruce Lee est mort à Hong Kong, en 1973, alors qu’il n’avait que 32 ans. La cause exacte de son décès est inconnue, bien que l’autopsie ait révélé un œdème cérébral.

Dans un texte publié dans l’édition de décembre du Clinical Kidney Journal, une équipe de chercheurs en néphrologie de Madrid propose une nouvelle hypothèse : à la lueur de leur analyse des renseignements déjà disponibles, Bruce Lee pourrait selon eux avoir souffert l’hyponatrémie, une condition causée par un excès d’eau corporel par rapport au sodium pouvant justement mener à un œdème cérébral. « En d’autres termes, nous proposons que l’incapacité des reins d’excréter l’excès d’eau a tué Bruce Lee », écrivent-ils.

L’acteur avait plusieurs facteurs de risque d’hyponatrémie, dont l’habitude de boire beaucoup d’eau, en particulier le jour de sa mort. Il prenait également peu de soluté. Selon sa femme, Linda, Bruce Lee ne mangeait plus de nourriture solide dans les derniers mois de sa vie, se contentant de jus de carotte et de pomme.

Bruce Lee consommait également du cannabis (qui augmente la soif), des médicaments qui affectent la capacité des reins à éliminer l’eau, de l’alcool et des antidouleurs. Il avait également déjà souffert d’un épisode d’œdème cérébral et avait des antécédents en matière d’insuffisance rénale. L’exercice physique aurait aussi pu contribuer à l’hyponatrémie, selon les chercheurs.

Depuis le décès de Bruce Lee, plusieurs théories ont été avancées pour expliquer sa mort, comme une hypersensibilité à l’Equagesic (un médicament qui combine de l’aspirine et un anxiolytique), un coup de chaleur et même un complot d’assassinat par la mafia italienne, chinoise ou américaine.