Le constructeur automobile américain Chrysler a indiqué mercredi qu'il allait «explorer les options stratégiques» de la Dodge Viper, un modèle de sport dont il envisage de se séparer, tout en assurant son avenir.

Le groupe a mandaté la banque d'affaires franco-américaine Lazard pour le conseiller dans ce processus, qui n'aboutira pas nécessairement à une vente et qui n'a pas de calendrier défini.

«Cette revue stratégique arrive à un moment où le groupe se concentre sur le renforcement de son coeur de métier et l'amélioration de la rentabilité de ses actifs», a expliqué Chrysler dans un communiqué, ajoutant que seul ce modèle était concerné.

«Nous avons été approchés par des parties tierces qui sont intéressées (...) Nous avons décidé d'écouter ces parties», a expliqué le PDG du groupe, Bob Nardelli, cité dans le communiqué.

«Notre intention est d'offrir un puissant soutien opérationnel et financier durant toute transaction, afin d'assurer un avenir à la production de la Viper et de perpétuer l'héritage de cette grande voiture», a-t-il poursuivi.

La Viper, montrée comme prototype pour la première fois en 1989 et commercialisée depuis 1992, est un modèle construit à la main, propulsé par un moteur V10, et qui approche les 300 km/h.

Comme les autres constructeurs automobiles américains, Chrysler connaît d'importantes difficultés liées au changement brutal du comportement des consommateurs américains, qui privilégient désormais les petites berlines économes en carburant.