C'est un modèle que Subaru Canada vend néanmoins 4700$ de plus. Il y a aussi quelques autres détails, certains notables, d'autres négligeables. Des peccadilles, sur papier du moins. Une fois au volant, elles amplifient drôlement bien les qualités de cette berline à caractère sportif.

C'est un modèle que Subaru Canada vend néanmoins 4700$ de plus. Il y a aussi quelques autres détails, certains notables, d'autres négligeables. Des peccadilles, sur papier du moins. Une fois au volant, elles amplifient drôlement bien les qualités de cette berline à caractère sportif.

La Legacy 2.5 GT est elle aussi animée par le moteur boxer de 2,5 litres avec turbocompresseur de Subaru. C'est un moteur au tempérament sportif, qui aime bien qu'on le pousse dans des régimes plus élevés, même si le couple maximal est atteint à mi-course. En accélération, l'effet est grisant.

En troquant la boîte manuelle à cinq rapports pour une autre qui en possède six, avec surmultipliée, on est en mesure de profiter davantage de cette plage de régime entre 3600 et 6000 tours-minute où la voiture accélère suffisamment pour qu'on commence à s'écraser dans son baquet. Naturellement, l'accélération à partir du point mort est bonne, mais les dépassements, sur l'autoroute (le fameux 80-120 km/h), en sont grandement facilités.

Subaru inclut aussi, comme sur l'autre Legacy, le régleur de calage SI-Drive, un module de contrôle électronique qui permet de régler manuellement le type de performance qu'on attend du moteur: un mode intelligent, un mode Sport et un mode Sport Plus. Le comportement de la voiture n'en est pas radicalement transformé, mais on sent une différence. On la remarque aussi à la pompe, d'ailleurs: le mode intelligent est, justement, le plus intelligent des trois, les deux autres étant un peu moins économes de carburant.

Retouches visuelles

En ce moment même, le millésime 2008 de la Legacy fait son arrivée en salles d'exposition partout au Canada. C'est un modèle qui a été revu et corrigé par les stylistes de la société japonaise, et qui se donne un air un peu plus sportif.

Ça tombe bien, puisque c'est justement le sujet de cette chronique. En plus de la grille de la calandre, le pare-chocs arrière a été retouché, ce que ne manque pas de souligner la Spec. B. Ce modèle hérite en plus d'un ensemble de jupes latérales, et des roues en alliage de 18 pouces exclusives.

On ne remarque cependant pas trop ces détails une fois derrière le volant. D'abord, il faudrait être un sacré contorsionniste. Ensuite, l'oeil est plutôt attiré par le tableau de bord, dont la finition, de mémoire de chroniqueur automobile, a toujours été un défaut criant des Subaru. Cette fois, apparemment, les designers ont corrigé leur vilain manque d'originalité. Et on a opté pour des matériaux qui sont, enfin, d'une meilleure qualité. Il faudrait maintenant travailler sur la qualité de l'assemblage: le véhicule essayé manquait de rigueur à cet égard.

La Spec. B compense pour ce petit irritant en ajoutant, à tout le reste, une sellerie de cuir Alcantara et un volant, lui aussi gainé de cuir, signé Momo. Disons que c'est une petite douceur agréable.

Le système de navigation par satellite, lui, est peut-être de trop. Mais quand on conduit une berline sportive, on peut parfois se laisser emporter par la conduite et oublier de jeter un coup d'oeil à la signalisation routière. Aussi, dans ces conditions, un système qui nous conduit à bon port n'est pas une si mauvaise idée, finalement...