Avec le gain de puissance et les retouches de maquillage subies l’année dernière, le X3 est de retour en 2008 dans une formule qui semble plaire aux acheteurs de véhicules haut de gamme, même si le marché s’essouffle. Les petits VUS de luxe ont la cote, ce qui est mieux que, disons, de plus gros VUS...

Car s’il est une anomalie de l’homo automobilus, c’est qu’il magasine un véhicule neuf en fonction de critères qui ne correspondent à peu près jamais à ses besoins réels. Combien de fois par an a-t-on besoin de transporter plus de quatre passagers dans un seul véhicule capable de circuler dans le Sahara?

Soyons réaliste Le X3 est plus réaliste: cinq places, un système de transmission intégrale xDrive et une cylindrée somme toute plus modeste que bien des homologues. Là où il dérape un peu, c’est quand il prend des allures de berline sportive à crampons... une impression que renforce sa boîte manuelle à six rapports et les roues de 18 et 19 pouces offertes en option. La transmission intégrale ne comprend pas de mode à basse vitesse. Par contre, une assistance électronique contrôle le régime moteur lorsque le véhicule descend une pente abrupte.

Un VUS de ville Comme tant de ses congénères, le X3 est un VUS qu’on voit plus souvent en ville que dans la savane (le fait qu’il n’y ait pas de savane au Québec n’a pas grand-chose à y voir). Il faut dire que ce véhicule se comporte vraiment comme une voiture, même dans sa tenue de route. L’accélération et l’agilité de ce VUS en témoignent. Sa consommation d’essence, elle, en pâtit. C’est un choix que font des automobilistes apparemment à l’épreuve des fluctuations du prix du litre, surtout du super.

Côté utilitaire, le X3 n’a pas la chance de profiter de certaines petites innovations, comme les dossiers rabattables à plat, à l’arrière. Ça crée un espace de chargement un peu plus difficile à utiliser que dans des cas concurrents, souvent bien moins cher aussi. Mais encore là, qui déménage tous les ans?