Une série dans laquelle des personnalités nous parlent de leurs lectures estivales.

Rectrice, Université Laval

Comment choisissez-vous vos lectures d'été?

J'accumule les livres tout au long de l'année et quand vient le temps des vacances, je choisis selon mon état d'esprit. J'aime lire les livres qu'on m'offre, et on m'en offre beaucoup. Les gens m'offrent des livres en lien avec quelque chose du passé, une anecdote, un moment passé avec eux. S'offrir des livres fait aussi partie de la culture familiale: il y en a toujours dans les bas de Noël.

Personnellement, j'aime beaucoup les biographies, car elles permettent de découvrir un personnage, de voyager, d'apprendre sur une période historique. J'aime aussi les romans de Henning Mankell, car mon conjoint et ma belle-famille sont suédois. Ça permet de découvrir la culture de ce beau pays.

En vacances, vous lisez pour vous divertir ou pour réfléchir?

C'est un mélange des deux. Cet été, j'ai trois romans et deux livres plus théoriques. En temps normal, j'ai toujours trois ou quatre livres sur ma table de chevet. C'est mon humeur qui dicte ce que je vais lire. Ces temps-ci, c'est particulier. Je lis surtout sur les universités [rires]. [Madame D'Amours a été nommée rectrice en avril dernier.]

Papier ou liseuse?

Malgré ma passion pour la technologie - je suis ingénieure de formation -, je préfère lire des livres papier. J'ai déjà essayé la liseuse, mais ce n'était pas concluant.

En vacances, quand aimez-vous lire? Le matin, le soir avant d'aller au lit?

En vacances, j'ai deux moments de prédilection pour la lecture: en fin d'après-midi, juste avant l'apéro, et avant de me coucher. Durant la journée, j'ai besoin de bouger. Par contre, s'il pleut, j'en profiterai pour lire toute la journée.

Les choix de Sophie D'Amours

> La faille souterraine et autres enquêtes, Henning Mankell, Seuil

> La femme qui fuit, Anaïs Barbeau-Lavalette, Marchand de feuilles

> Je suis pilgrim, Terry Hayes, Lattès

> À quoi sert la philosophie, Thomas De Koninck, Presses de l'Université Laval

> Le Pont de Québec, Michel L'Hébreux, Septentrion

image fournie par Marchand de feuilles

La femme qui fuit, d'Anaïs Barbeau-Lavalette