(Londres) La police britannique a indiqué dimanche enquêter sur une menace présumée dont l’autrice de la saga Harry Potter, J. K. Rowling, dit avoir été la cible sur Twitter après l’attaque contre Salman Rushdie aux États-Unis.

Mme Rowling avait réagi à l’agression de l’auteur des Versets sataniques en se disant « écœurée » sur le réseau social, ajoutant espérer son rétablissement.

Un utilisateur, qui se présente sur son profil comme un étudiant et militant politique basé à Karachi au Pakistan, avait alors répondu : « Ne t’inquiète pas tu es la prochaine ».

Le tweet a ensuite été supprimé mais J. K. Rowling a publié une capture d’écran, interpellant Twitter sur de possibles violations de ses règles.

Menacé de mort depuis une « fatwa » de l’Iran de 1989, un an après la publication des Versets sataniques, Salman Rushdie a été poignardé une dizaine de fois vendredi, une attaque qui indigne en Occident mais qui est saluée par des extrémistes en Iran et au Pakistan.

« Nous avons reçu des informations sur une menace proférée en ligne et nos agents procèdent à des investigations », a indiqué une porte-parole de la police d’Écosse, où vit l’autrice.

L’an dernier, J. K Rowling avait indiqué avoir reçu de nombreuses menaces de mort provenant selon elle de militants pour les droits des transgenres, dont elle est devenue la bête noire ces dernières années.

En 2020, J. K. Rowling avait partagé sur Twitter un article évoquant les « personnes qui ont leurs règles », en le commentant ironiquement : « Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum ? Famme ? Feemm ? ».

Elle s’est ainsi attiré les foudres de certains internautes, qui lui ont rappelé que les hommes transgenres pouvaient avoir leurs règles, mais pas les femmes transgenres.