Une sortie honorable, d’Éric Vuillard

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Une sortie honorable, d’Éric Vuillard
Après une incursion au cœur de la Seconde Guerre mondiale, le lauréat du prix Goncourt pour L’ordre du jour (2017) nous plonge dans la guerre d’Indochine. Il dénonce le capitalisme colonial en dépeignant, à travers des scènes mémorables, le complexe enchevêtrement d’intérêts qui a fait de ce conflit l’un des plus longs de l’histoire moderne. Et par son incroyable sens de la narration, il nous porte à réfléchir sur les conflits qui persistent à ce jour.
Actes Sud, 208 pages, janvier
Glen Affric, de Karine Giebel

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Glen Affric, de Karine Giebel
Douzième titre pour cette autrice traduite dans le monde entier et dont les livres se sont vendus à plus de 2 millions d’exemplaires. Ce thriller psychologique explore la différence et l’amitié lorsqu’elles côtoient le pire, en nous immergeant dans l’histoire d’un jeune garçon victime d’intimidation et de discrimination au quotidien, tout simplement parce qu’il n’est pas comme les autres. Un roman qu’on promet riche en émotions fortes.
Plon, 768 pages, janvier
Paris-Briançon, de Philippe Besson

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Paris-Briançon, de Philippe Besson
À bord d’un train de nuit, une dizaine de passagers qui ne se connaissaient pas sont réunis dans un huis clos imposé qui les pousse à se livrer en toute sincérité et à se confier d’intimes secrets. Ils l’ignorent encore, mais certains n’arriveront jamais à destination avec les premières lueurs de l’aube. Un suspense qui s’annonce redoutable et qui rappelle la valeur de l’instant présent et des rencontres fortuites, ainsi que la fragilité de nos vies.
Julliard, 208 pages, janvier
Numéro deux, de David Foenkinos

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Numéro deux, de David Foenkinos
Le romancier qui a su nous émouvoir et nous captiver avec des œuvres comme Charlotte ou encore Le mystère Henri Pick se penche sur le destin d’un garçon qui aurait pu devenir mondialement célèbre… s’il n’était pas arrivé deuxième dans les auditions pour jouer le rôle d’Harry Potter au cinéma. Avec la sensibilité et toute la finesse de sa plume, il sonde ainsi le sens qu’on peut donner à sa vie lorsqu’on est sans cesse confronté à ce qu’on aurait pu vivre.
Gallimard, 240 pages, février
La fille parfaite, de Nathalie Azoulai

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La fille parfaite, de Nathalie Azoulai
Lorsqu’une brillante mathématicienne et mère met brutalement fin à ses jours, à l’âge de 46 ans, son amie de longue date décide d’enquêter sur les raisons qui ont pu la pousser au suicide. Le drame l’entraîne sur le chemin du passé et de leur amitié. Ce roman d’apprentissage de l’autrice de Titus n’aimait pas Bérénice (prix Médicis en 2015) ausculte ce qui nourrit les ambitions personnelles et professionnelles, en particulier quand on est femme.
P.O.L, 320 pages, février
Porca miseria, de Tonino Benacquista

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Porca miseria, de Tonino Benacquista
Retour aux sources pour Tonino Benacquista, qui raconte ici l’histoire de ses parents, débarqués d’Italie dans la banlieue parisienne des années 1950. Seul de sa fratrie à être né en France, il grandit dans l’ombre d’un père, ouvrier à l’usine, qui noie son amertume dans l’alcool et d’une mère qui souffre de cet exil. Tout en découvrant la culture et la langue françaises, il développe une passion pour l’écriture qui lui sera salvatrice.
Gallimard, 208 pages, février
Un barrage contre l’Atlantique, de Frédéric Beigbeder

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Un barrage contre l’Atlantique, de Frédéric Beigbeder
Changement de décor pour l’auteur d’Un roman français, l’ex-dandy parisien ayant confié avoir écrit ce nouveau titre au cap Ferret, sur la côte atlantique de la France. Face à l’océan, il couche sur papier ses réflexions sur l’écriture, la solitude et la fragile quête artistique. Récit autobiographique, ce roman déjà salué par la critique en France navigue dans les brumes du passé avec mélancolie et un style, dit-on, qui en fait l’un de ses plus remarquables.
Grasset, 272 pages, février
Le grand monde, de Pierre Lemaitre

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Le grand monde, de Pierre Lemaitre
Une profusion de personnages pittoresques se côtoient dans cette fresque signée par l’auteur d’Au revoir là-haut (prix Goncourt en 2013). Parmi tant d’autres, un lanceur d’alerte, une adolescente égarée, un journaliste ambitieux et une actrice incognito nous entraînent à l’époque des Trente Glorieuses au fil de plusieurs histoires d’amour… et de quelques meurtres.
Calmann-Lévy, 592 pages, mars
Nom, de Constance Debré

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Nom, de Constance Debré
À la mort de son père, en 2020, l’autrice de Love Me Tender revient sur cette enfance qu’elle a détestée, entre une mère victime d’une surdose lorsqu’elle avait 16 ans et un père souffrant de diverses dépendances. « Je ne comprendrai jamais qu’on accorde tant d’importance au seul âge de la vie où on ne choisit rien. C’est quand ça termine que tout commence. Si les choses étaient bien faites, à dix-huit ans on oublierait tout, on ne reverrait jamais ses parents, et on changerait de nom », écrit-elle.
Flammarion, 192 pages, mars
Le gosse, de Véronique Olmi

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Le gosse, de Véronique Olmi
Ceux qui ont été renversés par Bakhita retrouveront ici l’écriture intense de la romancière, qui peint le portrait déchirant de l’enfance tragique d’un garçon, né après la Première Guerre mondiale dans les quartiers miséreux de Paris. Enfant pauvre puis pupille de l’État, il connaîtra la prison pour enfants, la colonie pénitentiaire et la violence du monde adulte avant de découvrir la musique dans une France portée par l’espoir du Front populaire.
Albin Michel, 304 pages, mars