Quoi de mieux qu’un bon livre, quand on ne peut pas voyager, pour se transporter loin, très loin de chez soi… Chaque semaine, durant l’été, nous vous proposons trois nouveautés de tous genres qui vous entraîneront vers une destination à faire rêver.

La petite ville des grands rêves

La petite ville des grands rêves

Mazarine

452 pages

Dans une « ville de hockey » perdue au cœur d’une forêt suédoise, le travail est rare et les maisons désertées se multiplient. Il n’est pas surprenant, donc, que toutes les passions se tournent vers l’équipe de hockey junior, qui pourrait à elle seule changer le destin de cette localité… L’auteur s’était fait connaître il y a quelques années pour son roman adapté au cinéma sous le titre A Man Called Ove, retenu parmi les finalistes pour l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2017. On retrouve dans son nouveau titre, en plus de ce froid typique du Nord et si familier, le même genre de tragi-comédie enveloppante.

Le code de Katharina

Le code de Katharina

Gallimard

464 pages

Difficile d’évoquer la Scandinavie sans parler de romans policiers, tant cette région est un terreau fertile pour le polar. L’auteur, qui est un ancien inspecteur de police, met en scène dans un comté du sud de la Norvège l’enquêteur William Wisting, qui est préoccupé par deux vieilles affaires de disparition. Comme toujours, sa fille journaliste mène ses propres enquêtes en parallèle, ce qui contribue chaque fois à créer une intrigue très réussie. On les suit alors qu’ils sillonnent la région à la recherche d’indices et de traces du passé au cours d’un automne particulièrement pluvieux.

Les chiens de Pasvik

Les chiens de Pasvik

Métailié

428 pages

Les auteurs qui ont réussi à nous transporter au-delà du cercle polaire sont rares, mais le journaliste français Olivier Truc, installé en Suède depuis 1994, a souvent fait des reportages dans ces terres éloignées, réalisant même un documentaire sur la police des rennes – la curieuse unité qui est au cœur de ses polars. Aux confins de la Norvège, là où le soleil se couche aux alentours de 14 h en plein mois de février, sous une température « d’à peine - 21 degrés », le policier sami Klemet Nango surveille la frontière russe, car ces contrées sont plus mouvementées qu’on pourrait le croire…