L'Université de Montréal a acquis un superordinateur à mémoire partagée, qui permettra à des scientifiques québécois d'effectuer des calculs beaucoup plus rapidement.

L'Université de Montréal a acquis un superordinateur à mémoire partagée, qui permettra à des scientifiques québécois d'effectuer des calculs beaucoup plus rapidement.

Le superordinateur, de la gamme Altix 4700, a été dévoilé ce matin.

L'appareil, qui vaut «plusieurs millions de dollars», est le plus puissant du genre au pays. Il possède 384 processeurs à double coeur et 1536 gigaoctets de mémoire vive.

Près de 350 scientifiques membres du Réseau québécois de calcul de haute performance (RQCHP) pourront en bénéficier.

Ce réseau regroupe des chercheurs des universités de Montréal, de Sherbrooke, de Concordia, Bishop's et de l'École Polytechnique.

Il pourra par exemple servir à l'équipe du professeur Lael Parrott, du département de géographie de l'Université de Montréal. Celle-ci travaille à étudier l'impact de perturbations, comme la coupe forestière, sur les espèces animales et végétales.

Cette équipe a conçu un modèle qui permet de réaliser des simulations sur des territoires de dix kilomètres carrés et plus, mais qui demande des calculs intensifs. L'arrivée de l'Altix 4700 comblera le besoin des chercheurs d'utiliser plusieurs processeurs à la fois.

La recherche en santé, en nanotechnologie, en aéronautique, en physique et en chimie pourra également bénéficier de ce superordinateur.

Les appareils Altix sont fabriqués par Silicon Graphics (SGI), une entreprise californienne. C'est SGI Canada qui en a fait don à l'Université de Montréal.