« Quand l’écosystème est vibrant, tout le monde en bénéficie. » C’est ainsi qu’Olivier Delisle, directeur Accélérateur d’entrepreneuriat chez Ubisoft Montréal, résume la raison d’être d’un tout nouveau fonds d’investissement de 10 millions Ubisoft RADAR.

Ubisoft RADAR

Destiné aux quelque 260 studios indépendants du Québec, ce fonds permettra de financer entre 10 % et 30 % des productions et se regarnira avec un pourcentage des revenus engendrés, qui seront réinvestis jusqu’en 2030. « On n’aura jamais d’actions dans l’entreprise, pas de droits décisionnels ou sur la propriété intellectuelle, qui pourra rester au Québec », précise M. Delisle. Un des objectifs est de stimuler la relève et de « redonner tout ce [qu’Ubisoft] a eu comme bénéfice » depuis son implantation à Montréal en 1997.

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Shishi : Timeless Prelude

CAPTURE D’ÉCRAN DE SHISHI : TIMELESS PRELUDE

Shishi : Timeless Prelude, jeu québécois offert pour la Nintendo Switch, est un jeu d’exploration de donjon destiné aux enfants qui baigne dans une douce ambiance celtique, avec des batailles au tour à tour.

Shishi : Timeless Prelude, jeu québécois offert pour la Nintendo Switch depuis le 31 mai, c’est quatre artisans, peu de moyens financiers et « une histoire de persévérance ». D’abord parce que le fondateur, PDG et designer de jeu des Studios Shishi, Frédéric McNamara, est atteint de la dystrophie de Duchenne, qui provoque une dégénérescence musculaire. « Avec le temps, ça devient plus difficile de travailler ou de jouer à des jeux vidéo », constate-t-il. Son jeu d’exploration de donjon destiné aux enfants baigne dans une douce ambiance celtique, avec des batailles au tour à tour où la petite héroïne, Élia, apprend de nouveaux sorts. L’ambition de M. McNamara : « Changer le monde en créant des jeux accessibles à tous. »

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Sharethrough

IMAGE FOURNIE PAR SHARETHROUGH

Chaque impression publicitaire génère 1 g de CO2, et la firme montréalaise de publicité programmatique Sharethrough a décidé de proposer à ses clients des moyens de compenser ou de réduire à la source ces émissions.

Six consommateurs sur dix ne savent pas que la navigation sur l’internet émet des gaz à effet de serre, mais 80 % préfèrent les marques qui diminuent leurs émissions, selon un sondage commandé par Sharethrough. Or, chaque impression publicitaire génère 1 g de CO2, et la firme montréalaise de publicité programmatique en produit 60 milliards par jour avec les campagnes de ses clients. Une solution : en mesurant les émissions de GES associées aux campagnes, on offre ensuite aux clients des modes de compensation ou de réduction à la source. « On a une super belle réponse des marques, on voit qu’elles souhaitent aller dans cette direction », souligne Benoit Skinazi, chef du marketing chez Sharethrough.

Consultez l’étude de Sharethrough