On reproche souvent aux géants de la diffusion en continu de ne pas offrir une vitrine à la chanson québécoise. On ne peut que saluer l’initiative plutôt originale d’Amazon Music qui a déroulé le tapis rouge pour 1969, un album concocté par le réalisateur et multi-instrumentiste Connor Seidel sur lequel on trouve notamment des chansons interprétées par Ariane Moffatt, Elisapie, Safia Nolin, Louis-Jean Cormier et Les sœurs Boulay.

Amazon

Les propriétaires d’un haut-parleur intelligent Echo peuvent non seulement écouter gratuitement certaines portions de l’album, mais ils peuvent aussi utiliser Alexa pour des requêtes comme « Parle-moi de l’album 1969 » ou « Donne la parole aux sœurs Boulay » ou « ... à Elisapie », qui présentent cet hommage québécois aux seventies paru cette semaine.

Consultez la page 1969 Collective sur Amazon Music

Vulnérabilités

PHOTO NICOLAS ASFOURI, AGENCE FRANCE-PRESSE

Selon un rapport d’Atlas VPN, même les produits Apple ont connu une hausse spectaculaire de 467 % des vulnérabilités détectées en 2021.

L’année 2021 a été catastrophique pour les vulnérabilités détectées sur différentes plateformes, à commencer par Microsoft Exchange Server au printemps et Log4J l’automne dernier. Ces vulnérabilités ne signifient pas nécessairement qu’il y a eu piratage, mais que les appareils présentent des risques élevés. Un rapport d’Atlas VPN, qui commercialise un réseau privé virtuel, constate cependant un phénomène inattendu : même les produits Apple, généralement jugés plus sûrs et peu intéressants pour les cybercriminels, sont concernés. Le nombre de vulnérabilités pour les iPhone, iPad et Mac est passé de 67 en début d’année à 380, une hausse de 467 %. Globalement, ce sont toujours Google (Android) et Microsoft (Windows) qui sont les plus à risque, avec respectivement 547 et 432 vulnérabilités détectées.

Lisez le rapport d’Atlas VPN (en anglais)

Vidéoconférences

PHOTO LOREN ELLIOTT, REUTERS

Des chercheurs de l’Université du Wisconsin – Madison ont constaté que toutes les applications de vidéoconférence testées continuaient d’envoyer de façon occasionnelle des données audio, même en mode sourdine.

Que se passe-t-il quand vous appuyez sur le bouton « Sourdine » d’une application de vidéoconférence ? Bien des choses troublantes, a récemment découvert une équipe de l’Université du Wisconsin – Madison. Après avoir testé différentes plateformes sur tous les systèmes d’exploitation populaires, les chercheurs ont constaté que toutes les applications de vidéoconférences continuaient d’envoyer de façon occasionnelle des données audio, même en mode sourdine. L’une d’entre elles, qui n’est malheureusement pas identifiée, continuait de le faire au même rythme qu’avant que le micro soit virtuellement coupé. En utilisant l’apprentissage machine, on a réussi avec ces données à établir avec une précision de 82 % ce que faisaient les utilisateurs. L’équipe universitaire présentera ses découvertes en détail lors d’un symposium en juillet prochain.

Lisez le communiqué de l’Université du Wisconsin – Madison (en anglais)