Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar

Le plus gros actionnaire de Bitfarms a indiqué en milieu de semaine avoir bonifié sa participation dans l’exploitant de plusieurs fermes de minage au Québec.

Riot Platforms, un mineur de bitcoin du Nevada dont les actions sont inscrites au NASDAQ, a signalé mercredi détenir une participation de 12 % dans Bitfarms. Une semaine plus tôt, Riot avait indiqué avoir accumulé une participation de 10 % et révélé avoir fait une proposition d’achat à la direction de Bitfarms.

L’entreprise exploitant des centres informatiques de chaînes de blocs bitcoin à Saint-Hyacinthe, Farnham, Magog, Cowansville, Baie-Comeau et Sherbrooke a jugé l’offre de Riot trop basse et continue d’explorer ses options stratégiques.

En Bourse depuis 2019, Bitfarms vaut plus d’un milliard de dollars et est toujours à la recherche d’un PDG depuis l’annonce, plus tôt ce printemps, d’une transition à la tête de l’entreprise de Brossard.

Élus à la fin mai, les membres du conseil d’administration renouvelé de Gildan commencent à révéler leurs transactions d’achat sur le titre du fabricant montréalais de vêtements. Michael Kneeland, Michener Chandlee et Ghislain Houle ont acheté un total de près de 20 000 actions de Gildan entre le 31 mai et le 4 juin. Ces transactions ont une valeur globale approximative d’un million de dollars.

La baisse de taux annoncée par la Banque du Canada en milieu de semaine n’a pas réellement eu d’impact sur les titres des banques canadiennes, ce qui laisse croire que la décision était largement attendue et escomptée par les investisseurs. D’autres baisses de taux et la rapidité avec laquelle elles viendront aideront à apaiser les craintes liées aux potentielles pertes sur prêts des institutions financières et devraient contribuer à soutenir une croissance des prêts accordés.

Pour la deuxième année de suite, Coveo lance une offre publique de rachat sous la forme d’« enchères à la hollandaise ». L’offre se terminera le 10 juillet. L’entreprise de Québec spécialisée dans l’intelligence artificielle appliquée au commerce électronique offre de racheter jusqu’à 50 millions de dollars en actions dans une fourchette de prix de 7,70 $ à 9,25 $. En juillet dernier, Coveo avait racheté pour 31,5 millions de dollars d’actions après avoir offert de racheter jusqu’à 40 millions de dollars d’actions. Coveo avait alors racheté 3,7 millions d’actions à un prix moyen par action de 8,50 $.

Coveo a aussi annoncé cette semaine son intention de renouveler son offre publique de rachat dans le cours normal de ses activités. Ces initiatives de rachats d’actions ont assurément le potentiel pour soutenir l’action qui continue de se négocier loin de son prix initial de 15 $ fixé lors de l’inscription en Bourse il y a trois ans.

Un administrateur chez Savaria vient de vendre près de 110 000 $ en actions de l’entreprise de Laval spécialisée dans l’accessibilité pour personnes à mobilité réduite. Peter Drutz a vendu le 28 mai un lot de 6000 actions au prix unitaire de 18,01 $. Il est membre du conseil d’administration depuis 22 ans.

Le producteur montréalais de matériaux technologiques 5N Plus a annoncé cette semaine un élargissement de l’entente d’approvisionnement de semiconducteurs avec son plus important client First Solar.

Les deux principales agences de notation de crédit ont maintenant relevé ce printemps la cote de Bombardier. S&P l’a fait cette semaine alors que Moody’s l’avait fait au début mai. Bombardier n’a toutefois pas encore une notation de qualité investissement (investment grade rating), qui se traduit généralement par des coûts d’emprunt moins onéreux. L’analyste James McGarragle, de RBC, croit que Bombardier pourrait retrouver une notation de « qualité investissement » d’ici 2026. Bombardier a perdu sa notation investment grade à l’automne 2004 chez Moody’s et S&P. Ça fait 20 ans !

La journée pour les investisseurs organisée par AtkinsRéalis jeudi a le potentiel pour soutenir l’action de l’ex-SNC-Lavalin. La direction devrait présenter ses cibles à court et moyen terme. L’analyste Jacob Bout, de la CIBC, s’attend notamment à ce que les dirigeants discutent des perspectives de croissance et précisent comment les marges bénéficiaires pourront s’améliorer.

Le titre de la minière québécoise Aya Or & Argent sera ajouté au principal indice de la Bourse de Toronto le 24 juin. S&P Dow Jones Indices en a fait l’annonce en fin de journée vendredi dans le cadre du rééquilibrage trimestriel de l’indice S&P/TSX. Cette décision survient alors que le prix de l’or a touché un sommet ce printemps. Faire partie de grands indices boursiers a de l’importance pour le prestige y étant associé, la visibilité et la reconnaissance. Cela peut aussi affecter la demande d’actions puisque les fonds indiciels s’ajustent en fonction des changements de manière à reproduire les indices en détenant les titres qui les composent.

Les titres québécois de Metro, Gildan, Redevances Osisko, Savaria, Bombardier, Héroux-Devtek et Banque Nationale ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de Transat, Coveo, MolsonCoors et Pages Jaunes ont reculé cette semaine à un creux des 52 dernières semaines.