Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Un placement de Couche-Tard ayant perdu beaucoup de valeur depuis deux ans a vu sa glissade s’accentuer ces derniers jours.

Fire & Flower a perdu près de 70 % de sa valeur restante cette semaine après que ce détaillant albertain de cannabis eut annoncé l’embauche d’un conseiller pour l’aider à examiner ses options stratégiques, notamment ses options de financement.

L’analyste Frederico Gomes, chez ATB Capital Markets, voit une probabilité plus élevée que Couche-Tard décide de ne pas exercer des bons de souscription. Cet expert a retiré lundi sa recommandation d’achat sur l’action de Fire & Flower. Couche-Tard est de loin le plus important actionnaire avec une participation en actions de 36 %.

Pour ramener ce placement à sa juste valeur, une perte de 34 millions avait été comptabilisée l’an passé par Couche-Tard.

BRP a perdu l’appui de la TD vendredi, au lendemain de la divulgation de la performance de début d’exercice du constructeur de véhicules récréatifs de Valcourt. L’analyste Brian Morrison retire sa recommandation d’achat, voulant se montrer plus prudent devant la force de vents contraires. « Ces vents macroéconomiques peuvent persister et potentiellement s’intensifier, ce qui obscurcit la visibilité des bénéfices. J’ai de plus en plus de difficulté à identifier des catalyseurs à court terme pouvant inciter les investisseurs à adopter une position plus constructive. » Ils sont maintenant 15 analystes sur 19 à en suggérer l’achat.

Un haut dirigeant de Taiga a acheté en milieu de semaine un bloc d’actions du constructeur montréalais de véhicules récréatifs 100 % électriques. Le chef de la direction financière, Éric Bussière, a acheté mercredi 10 000 actions au prix unitaire de 1,20 $. Il vient ainsi de doubler le nombre d’actions de Taiga qu’il détient.

Si l’action de Transat s’apprécie lundi lors de la première séance de la semaine, elle aura enregistré des hausses au cours de 10 séances consécutives. Le titre est en hausse de près de 25 % depuis deux semaines. Le voyagiste montréalais présentera jeudi sa performance financière des mois de février, mars et avril.

Boralex a gagné un adepte cette semaine. L’analyste Andrew Kuske, chez Credit Suisse, recommande depuis jeudi l’achat de l’action du producteur québécois d’énergie renouvelable. « Le potentiel de croissance accru au Québec peut être un aspect sous-estimé de l’évolution de l’entreprise et de ses perspectives d’expansion », dit-il. Ils sont dorénavant 10 analystes sur 13 à en proposer l’achat.

Un spécialiste des structures d’acier installé à Terrebonne a traversé une bonne semaine en Bourse. L’action du Groupe ADF a bondi mardi après le dévoilement de commandes aux États-Unis, notamment un contrat pour un projet de construction dans le Midwest. ADF présentera mercredi ses résultats de début d’exercice.

Logistec s’avère le grand gagnant québécois du mois de mai à la Bourse de Toronto. L’action de l’entreprise montréalaise de services maritimes et environnementaux a monté de 40 % durant le mois. Le 19 mai, l’actionnaire de contrôle a informé le conseil d’administration de son intérêt à vendre ses actions, ce qui laisse miroiter une transition stratégique avec de nouveaux actionnaires.

Groupe ADF (+ 35 %), Transat (+ 31 %), Lassonde (+ 19 %) et BMTC (+ 15 %) ont aussi connu un fort mois de mai. Chez les perdants, Nuvei (-23 %), TVA (-22 %), Gildan (-16 %), Lion (-15 %), Goodfood
(-15 %) et Fiera Capital (-14 %) ont tous traversé un mois difficile.

Une administratrice chez Héroux-Devtek vient d’acheter pour près de 100 000 $ d’actions du fabricant de trains d’atterrissage de Longueuil. Nathalie Bourque a acheté un total de 4720 actions entre le 25 et le 29 mai. Elle est membre du conseil d’administration depuis 2015.

Les titres québécois de Transat, H2O Innovation, Logistec, Groupe ADF et CGI ont tous atteint cette semaine un nouveau sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto. En revanche, celui de Fiera Capital vient de toucher un autre plancher des 52 dernières semaines.