Chaque dimanche, nous braquons les projecteurs sur des éléments de l’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles à l’investisseur, mais qui pourraient être passés sous le radar.

Stella-Jones ne fait désormais plus l’unanimité au sein de la communauté des analystes de Bay Street.

La Financière Banque Nationale a retiré mardi sa proposition d’achat sur Stella-Jones. L’analyste Maxim Sytchev soutient que la récente poussée du titre du fabricant montréalais de poteaux de téléphone et de traverses de chemin de fer porte l’action à sa juste évaluation.

Maxim Sytchev continue d’apprécier les perspectives, mais il croit que les attentes de croissance sont déjà bien escomptées dans le titre et que cette situation risque de freiner le rendement futur.

Ils sont maintenant six analystes sur sept à inciter leurs clients à acheter le titre.

La firme Stifel/GMP a lancé mercredi une couverture officielle des activités de Lightspeed sans recommander l’achat de l’action du fournisseur montréalais de solutions technologiques pour les commerçants. L’analyste Suthan Sukumar qualifie Lightspeed de leader dans son secteur, mais soutient que le pivot du modèle d’affaires vers une clientèle jugée plus rentable et le contexte économique incertain sont des éléments qui incitent à la prudence. Seulement 2 des 14 analystes qui suivent Lightspeed ne proposent pas l’achat.

La Financière Banque Nationale a retiré en milieu de semaine sa recommandation d’achat sur le titre de BCE malgré le rendement alléchant du dividende qui s’élève à 6 % et le fait que ce dividende est appelé à être bonifié. L’analyste Adam Shine souligne dans une note publiée mercredi que le multiple d’évaluation appliqué sur le titre de l’entreprise montréalaise de télécommunications est plus susceptible de se contracter que de prendre de l’expansion. Il estime aussi qu’une clôture éventuelle de la fusion de Rogers et Shaw intensifiera la concurrence en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Goldman Sachs suggère dorénavant de larguer le CN. L’analyste Jordan Alliger a suggéré en début de semaine la vente de l’action du transporteur ferroviaire montréalais essentiellement pour des raisons d’évaluation. Seulement 5 des 28 analystes qui suivent officiellement le titre recommandent l’achat.

Innergex a perdu l’appui de la CIBC lundi. L’analyste Mark Jarvi retire sa suggestion d’achat sur le titre du producteur québécois d’énergie renouvelable en indiquant préférer des titres plus défensifs. Sa plus grande inquiétude se situe au niveau du financement. Il craint des besoins de capitaux externes dans un marché difficile. Ils sont encore 7 analystes sur 12 à recommander l’achat du titre.

Québecor a perdu l’appui de RBC pour commencer l’année. L’analyste Drew McReynolds a retiré le 3 janvier sa recommandation d’achat sur le titre de la maison mère de Vidéotron. Sa décision s’explique par la montée du titre depuis deux mois. Il s’attend maintenant à ce que l’action oscille dans une fourchette serrée pendant que l’entreprise « digérera » l’acquisition de Freedom Mobile. Neuf des 12 analystes qui suivent Québecor proposent toujours l’achat de l’action.

Les titres québécois de Saputo, de Bombardier, de Goodfellow et de Supremex ont tous atteint cette semaine un sommet des 52 dernières semaines à la Bourse de Toronto.

La Bourse de New York et le NASDAQ resteront fermés lundi en l’honneur de Martin Luther King Jr.