(Francfort) L’équipementier sportif allemand Adidas a annoncé à son tour le gel provisoire de ses activités en Russie, après des décisions similaires déjà prises par ses rivaux Nike et Puma.

« Nous avons décidé de suspendre les opérations de nos magasins et de notre site cybercommerce en Russie jusqu’à nouvel ordre », a indiqué la marque aux trois bandes dans un message sur sa page LinkedIn posté lundi soir.

Le groupe va continuer à payer ses employés sur place, ajoute-t-il.  

Adidas exploite sur une zone comprenant la Russie et la Communauté des États indépendants (CEI), dont l’Ukraine, environ 500 magasins propres, sur près de 2200 dans le monde et y emploie près de 7000 salariés, selon des données communiquées à l’AFP.  

Il a réalisé dans cet ensemble près de 3 % de ses ventes en 2020, tandis que les chiffres pour l’exercice 2021 seront dévoilés mercredi.

Adidas avait annoncé plus tôt avoir suspendu son partenariat avec la Fédération russe de football, qui datait de 2008.

Le groupe d’Herzogenaurach, en Bavière, a dans l’ensemble une longue histoire avec la Russie, où il a habillé des équipes sportives depuis les années 1960 et fondé une filiale en 1992, après l’éclatement de l’Union soviétique.  

« Nous surveillons la situation de très près et prendrons d’autres décisions entrepreneuriales si nécessaire », indique Adidas.

Son rival allemand Puma a annoncé samedi qu’il stoppait aussi ses activités en Russie, reposant sur une bonne centaine de magasins, tout comme l’avait fait auparavant l’américain Nike.