(Montréal) L’Administration portuaire de Montréal déplore que la détérioration récente des relations de travail entre le Syndicat des débardeurs et l’Association des employeurs maritimes affecte de plus en plus ses activités.

Dans un communiqué publié mardi, le président-directeur général de l’Administration portuaire de Montréal, Martin Imbleau, signale qu’après une baisse de 11 % de ses volumes en mars, le port de Montréal doit composer avec une réduction de près de 30 % de ses capacités portuaires.

Les débardeurs ont prévu de cesser d’accomplir du travail en heures supplémentaires à compter de mercredi et, à partir de samedi prochain, de ne plus travailler du samedi matin au lundi matin. Le syndicat a annoncé ces décisions après que l’Association des employeurs maritimes eut annoncé la suspension de certaines conditions de rémunération des débardeurs.

Martin Imbleau signale que chaque jour, des marchandises d’une valeur de près de 275 millions transitent sur les quais du port de Montréal qui, affirme-t-il, est le port de tous ceux qui habitent dans l’Est du Canada.

Il rappelle que la poursuite des échanges commerciaux internationaux est essentielle à l’approvisionnement en biens critiques, mais aussi au fonctionnement même de l’économie canadienne et que le bateau est le moyen de transport qui achemine 90 % du commerce mondial.

Entre-temps, les médiateurs fédéraux vont de nouveau tenter de rapprocher l’Association des employeurs maritimes et le syndicat des 1150 débardeurs du port de Montréal. Une rencontre doit avoir lieu ce mardi