(Brampton) Les Compagnies Loblaw ont affiché jeudi un profit et des revenus en hausse pour leur quatrième trimestre, par rapport à la même période un an plus tôt.

Cette croissance était en partie attribuable au fait que le plus récent trimestre comptait une semaine de plus que celui de l’exercice précédent.

La chaîne de supermarchés et de pharmacies a réalisé un bénéfice attribuable aux actionnaires de 345 millions, soit 98 cents par action, pour le trimestre clos le 2 janvier.

En comparaison, elle avait réalisé un profit de 254 millions, soit 70 cents par action, pour la même période de l’exercice précédent, qui avait pris fin le 28 décembre 2019.

Les revenus ont totalisé 13,29 milliards, en hausse par rapport à ceux de 11,59 milliards du quatrième trimestre précédent.

Les ventes des magasins ouverts depuis au moins un an ont progressé de 8,6 % au plus récent trimestre. Cette croissance a été de 10,6 % au sein du secteur des magasins conventionnels, tandis qu’elle a été de 7,4 % chez ses enseignes à escompte.

Les supermarchés conventionnels de la société comprennent notamment les enseignes Loblaws et Provigo, tandis que les magasins à escompte incluent Maxi.

Les ventes en ligne de Loblaw ont bondi de 160 % au cours du trimestre, pendant lequel plusieurs provinces ont resserré leurs restrictions contre la pandémie de COVID-19.

En excluant certains éléments non récurrents, Loblaw a réalisé un bénéfice par action de 1,26 $ pour son plus récent trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 1,09 $ pour la même période un an plus tôt.

Les analystes misaient en moyenne sur un profit ajusté de 1,25 $, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

Un rôle dans la vaccination contre la COVID-19

Entre-temps, la présidente de Loblaw, Sarah Davis, a indiqué que l’entreprise était « prête à jouer un rôle clé dans l’effort national de vaccination ».

Selon elle, la chaîne d’approvisionnement du détaillant est capable de livrer les vaccins et de commencer à les administrer le jour où elle les recevra.

Les 1300 pharmacies Pharmaprix et Shoppers Drug Mart du pays se trouvent à environ 10 minutes de la plupart des Canadiens, a ajouté Mme Davis.

Les pharmacies de la société s’occupent déjà des vaccins saisonniers pour l’influenza depuis des années et sont bien positionnées pour faire de même avec les vaccins contre la COVID-19, a-t-elle expliqué.

Malgré cela, Mme Davis a souligné que Loblaw n’avait pas encore été mise au courant ni de la stratégie pour le déploiement des vaccins dans les différentes provinces ni du calendrier des opérations.

Les pharmaciens de l’entreprise commenceront à offrir le vaccin dès la semaine prochaine en Alberta, dans certains établissements, a-t-elle précisé.

L’Ontario, le Manitoba et la Saskatchewan ont tous indiqué que l’entreprise ferait partie du processus de vaccination, mais Loblaw n’a pas encore reçu d’indication au sujet du début de la campagne, a précisé Mme Davis.

Entre-temps, au Québec et en Colombie-Britannique, il semble que les pharmaciens pourraient jouer un rôle dans les campagnes de vaccination, mais pas dans les pharmacies elles-mêmes.