(Londres) La compagnie aérienne Virgin Atlantic a annoncé lundi 400 millions de livres (676 millions de dollars canadiens) en fonds frais de la part de Virgin Group et Delta Air Lines, ses actionnaires, dont 200 millions de la part de Richard Branson, pour faire face à la pandémie.

« Cet investissement positionne Virgin Atlantic pour sortir de la pandémie de COVID-19 dans une position financière solide » et être en mesure de « capitaliser sur les opportunités de marché quand la demande va revenir », explique la compagnie britannique dans un communiqué.

Le transporteur fondé en 1984 anticipe un « retour à une rentabilité durable à partir de 2023, grâce à la reprise des voyages aériens et à plus de 300 millions de livres d’économies ».

Dans son communiqué, la compagnie met notamment en avant « la réouverture des frontières des États-Unis aux Britanniques depuis le 8 novembre, la demande accumulée » depuis le début de la pandémie et des réservations « robustes pour Pâques et l’été 2022 ».

Le groupe Virgin du milliardaire Richard Branson détient actuellement 51 % du groupe et a injecté 204 millions de livres tandis que la compagnie américaine Delta Airlines, avec une part de 49 %, a mis sur la table 196 millions de livres.

Durement frappée comme l’ensemble du secteur par la pandémie, Virgin Atlantic a enregistré une perte avant impôts de 659 millions de livres sterling (1,1 milliard de dollars canadiens) en 2020, année la « plus difficile » de son existence, avec une chute de 80 % de son nombre de passagers.

La compagnie aérienne spécialisée dans les trajets transatlantiques, longtemps porte-étendard de la nébuleuse Virgin, a dû être plusieurs fois refinancée pour éviter la faillite face à l’effondrement du trafic, avec un total de 1,5 milliard de livres (2,5 milliard de dollars canadiens) injectées depuis le début de la pandémie.