(La Haye) La banque néerlandaise ING a publié jeudi un bénéfice net en baisse de 79,2 % pour le deuxième trimestre de l’année, reflétant le « fort » impact économique de la pandémie de COVID-19.

Le bénéfice net s’est établi à 299 millions d’euros, contre 1,44 milliard d’euros à la même période l’an dernier, a indiqué le groupe dans un communiqué.

Première banque des Pays-Bas, ING a enregistré un chiffre d’affaires en très légère hausse de 0,1 %, à 4,67 milliards d’euros.

« La pandémie de COVID-19 s’est poursuivie au deuxième trimestre avec un impact important sur les économies dans lesquelles nous opérons et sur la manière dont nous menons nos propres activités », a déclaré le nouveau PDG Steven van Rijswijk, cité dans le communiqué.

M. Van Rijswijk, qui a remplacé Ralph Hamers en juillet, s’est toutefois dit « confiant dans la force et la résilience d’ING en ces temps difficiles ».

Les résultats s’expliquent principalement par des coûts de risque élevés reflétant l’impact économique de la pandémie, a précisé la banque, qui n’a pas détaillé ses prévisions pour le reste de l’année.

ING a annoncé avoir ajouté 1,336 milliard d’euros à ses provisions pour faire face à d’éventuels défauts de paiements de prêts.

La banque, qui emploie environ 53 000 personnes dans plus de 40 pays, a suspendu fin mars le versement de dividendes jusqu’au 1er octobre au moins.