(Toronto) La Banque de Montréal a affiché mercredi un bénéfice de 689 millions au deuxième trimestre, en baisse par rapport à celui de 1,5 milliard de la même période l’an dernier, parce qu’elle a augmenté ses provisions pour les pertes sur prêts en raison de la pandémie.

La banque a indiqué que ses provisions totalisaient 1,11 milliard, pour le plus récent trimestre, alors qu’elles étaient de 176 millions au même trimestre l’an dernier.

Toutefois, la Banque de Montréal a réalisé un bénéfice de 1,00 $ par action pour le trimestre terminé le 30 avril, comparativement à un bénéfice de 2,26 $ par action un an plus tôt.

Le chef de la direction de la banque, Darryl White, a estimé que l’ampleur et l’ampleur de la pandémie demeurent incertaines, mais la banque est bien placée pour relever les défis.

« Au deuxième trimestre, nous avons démontré la résilience de notre capacité bénéficiaire en dépit de la volatilité des marchés et d’un provisionnement prudent des pertes sur prêts », a affirmé M. White dans un communiqué.

« Tandis que nous amorçons la réouverture de nos économies, nous adapterons nos activités et assurerons leur durabilité afin de soutenir nos clients, nos employés, les collectivités et la reprise économique dans son ensemble, et nous sortirons collectivement de cette crise encore plus forts. »

Sur une base ajustée, la Banque de Montréal a enregistré un bénéfice par action de 1,04 $ pour le trimestre, comparativement à un bénéfice ajusté de 2,30 $ il y a un an.

Les analystes s’attendaient en moyenne à un bénéfice ajusté de 1,22 $ par action pour le trimestre, selon les prévisions recueillies par la firme de données financières Refinitiv.

La Banque de Montréal a indiqué que sa provision pour pertes sur créances pour les prêts douteux était de 413 millions, en hausse par rapport à 150 millions il y a un an, tandis que la provision pour pertes sur créances pour les prêts productifs totalisait 705 millions en raison de l’assombrissement des perspectives économiques.

Les activités de services bancaires personnels et commerciaux au Canada ont généré 361 millions pour le trimestre, en baisse par rapport à 616 millions il y a un an, en raison de la hausse des provisions pour pertes sur prêts, tandis que la hausse des revenus a été partiellement contrebalancée par la hausse des dépenses.

Aux États-Unis, les opérations bancaires personnelles et commerciales de la banque ont rapporté 339 millions, contre 406 millions au même trimestre il y a un an.

La division de gestion de patrimoine de la banque a gagné 144 millions, comparativement à 305 millions il y a un an, tandis que ses activités sur les marchés financiers ont perdu 74 millions, comparativement à un bénéfice de 250 millions au même trimestre l’an dernier.

Les résultats du groupe des services aux entreprises de la banque sont demeurés relativement inchangés avec une perte de 81 millions, comparativement à une perte de 80 millions il y a un an.