En affaires depuis 1953, Stokes se place à l’abri de ses créanciers avec l’espoir de repositionner ses activités « pour assurer sa croissance et sa rentabilité future ». Le détaillant de Ville Mont-Royal exploite 147 magasins au pays, dont 75 au Québec.

Le détaillant d’articles de cuisine compte actuellement 1400 employés, dont 1250 dans ses points de vente (Stokes et Thinkkitchen) et 150 à son siège social, a précisé à La Presse le syndic responsable du dossier chez Richter, Olivier Benchaya. Il n’a pas été possible de connaître le montant total des dettes qui pèsent sur l’entreprise.

Les magasins les moins rentables seront fermés et le siège social rationalisé. Une fois la restructuration terminée, Stokes continuera d’employer environ 1000 personnes, a-t-on précisé dans un communiqué publié en fin d’après-midi mardi.

Stokes explique qu’après « de nombreuses années de performances financières remarquables », le temps est venu de « s’adapter aux changements fondamentaux que subit l’industrie, notamment en ce qui concerne la façon dont les consommateurs achètent. » Des investissements sont prévus en commerce électronique.

La direction a dit avoir « confiance » que la restructuration permette à Stokes de devenir « une entreprise plus saine et plus rentable, bien positionnée pour un succès à long terme. »