United Continental, maison mère d'United Airlines, a enregistré un bond de presque 30 % de son bénéfice net au troisième trimestre, des résultats meilleurs qu'attendu malgré les prix du kérosène et les intempéries.

Le bénéfice net a atteint 836 millions de dollars sur le trimestre, contre 645 millions de dollars un an plus tôt.

Le bénéfice par action, référence en Amérique du Nord, est ressorti à 3,06 dollars, mais les tempêtes tropicales ont effacé 7 cents de profits par action au cours du trimestre. Les analystes tablaient sur un bénéfice par action de 3,07 dollars.

Le PDG de la compagnie, Oscar Munoz, s'est félicité d'une « performance trimestrielle éblouissante », qui a vu le chiffre d'affaires grimper de 11,2 %, à 11 milliards de dollars, plus que ce qu'attendait Wall Street, l'entreprise ayant réussi à « plus que compenser » la forte hausse du carburant.

Sur l'ensemble de l'année, la compagnie aérienne compte récupérer 90 % de la hausse du prix du kérosène, qui se traduit par un surcoût de 2,5 milliards de dollars par rapport à 2017, précise le communiqué.

United Continental a payé le gallon (3,8 litres) de kérosène 2,32 dollars, contre 1,70 lors du troisième trimestre 2017, un bond de 36,5 %.

La solide performance trimestrielle s'explique notamment par une hausse du PRASM (revenu par passager par siège disponible et par mile parcouru, un des indicateurs de la rentabilité), qui a grimpé de 6,1 % sur un an.

À Wall Street, le titre gagnait de plus de 5 % vers 16 h 50, les investisseurs semblant apprécier également le fait que le PDG s'est dit « plus à l'aise que jamais » avec les prévisions de bénéfices ambitieuses affichées pour 2020 entre 11 et 13 dollars par action.

Pour l'ensemble de l'année, l'entreprise table sur un bénéfice par action compris entre 8 et 8,75 dollars, là où Wall Street attend en moyenne 8,15 dollars.