Le groupe informatique américain Intel a dévoilé mercredi un recul de 51% de son bénéfice net au deuxième trimestre, plombé par les charges liées aux 12 000 suppressions d'emplois annoncées en avril.

Le fabricant de semi-conducteurs, qui cherche à réduire sa dépendance au marché en crise du PC, a passé 1,4 milliard de dollars de charges de restructuration dans ses comptes ce trimestre, a précisé son directeur financier, Stacy Smith.

Le bénéfice net trimestriel est finalement ressorti à 1,3 milliard de dollars, et le bénéfice par action hors exceptionnels, la référence à Wall Street, à 59 cents, soit 7 cents de mieux que la prévision moyenne des analystes.

Le chiffre d'affaires a progressé pour sa part de 3% à 13,5 milliards de dollars, un niveau conforme aux attentes.

Le directeur général, Brian Krzanich, s'est félicité dans un communiqué d'une rentabilité «meilleure que prévue».

«Notre initiative de restructuration pour accélérer la transformation d'Intel est en très bonne voie», a-t-il ajouté.

«Nous gagnons de l'élan au deuxième semestre. Tout en restant prudents pour le marché du PC, nous prédisons de la croissance en 2016 basée sur la solidité des (composants pour les) centres de données, les objets connectés et les produits programmables», a encore assuré Brian Krzanich.

Intel continue de tabler sur une croissance de son chiffre d'affaires annuel aux alentours de 5%. Pour le trimestre en cours, il table sur 14,4 à 15,4 milliards de dollars, une fourchette à comparer à 14,6 milliards attendus jusqu'ici par les analystes.

L'action Intel perdait malgré tout environ 3% vers 16 h 30 dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York.