La grisaille économique n'a pas empêché les consommateurs de fréquenter davantage la SAQ et d'y dépenser des milliards de dollars au cours de son exercice terminé le 26 mars. L'achalandage a en effet bondi de 2,1 % et les ventes de 2,2 %.

Le chiffre d'affaires de la Société d'État a ainsi atteint 3,07 milliards de dollars. Ce montant inclut les ventes réalisées en succursales, aux grossistes-épiciers, aux titulaires de permis (bars-restaurants-hôtels).

Dans les SAQ, pas moins de 59,6 millions de transactions ont été conclues.  La transaction moyenne des consommateurs a frôlé les 48 $ (+1%).

Le dividende versé à son unique actionnaire, le gouvernement du Québec, atteint 1,067 milliard, en hausse de 3,2 % par rapport à l'exercice précédent. Il s'agit d'une somme record qui dépasse de 27 millions la cible fixée par Québec.

En y ajoutant les différentes taxes et droits, la vente d'alcool à la SAQ procurera de revenus de 1,69 milliards à Québec et 405,5 millions à Ottawa.

Plus d'alcool d'ici, moins de bière

Le rapport annuel dévoilé ce matin nous apprend aussi que la popularité des vins et des spiritueux du Québec ne se dément pas : les ventes ont bondi de 17 %, pour atteindre 49,6 millions de dollars, après une hausse de 19 % l'année précédente.  

Le réseau de la SAQ compte désormais 270 sections « Origine Québec », regroupant près de 500 bouteilles produites de la province.

Les ventes de bières et de cidres ont par ailleurs continué de reculer (-3,1%), mais à un rythme moindre. L'an dernier, la baisse était de 5,6 %. Cette catégorie de produits ne génère que 2 % du chiffre d'affaires.

La plus forte proportion des ventes (79,3%) provient évidemment des ventes de vin. Les spiritueux comptent pour 14,8 %, un pourcentage stable par rapport à l'exercice précédent.

La SAQ compte 406 succursales,  et 7537 employés. Elle commercialise 13 500 produits provenant de 77 pays. On dénombre 1,5 million de membres de la carte Inspire.