Les profits de la société montréalaise de gestion et de portefeuille Corporation Financière Power ont reculé de façon plus importante que prévu durant le premier trimestre de l'année.

Les bénéfices générés au cours des mois de janvier, février et mars ont atteint 476 millions de dollars, ou 67 cents par action. Il s'agit d'un repli de 15% par rapport aux 565 millions, ou 79 cents par action, enregistrés il y a un an.

Les analystes sondés par Thomson Reuters s'attendaient à un bénéfice par action de 79 cents.

«Malgré un recul du bénéfice, qui résulte de la faiblesse des marchés boursiers et d'autres fluctuations au cours de la période, la vente des produits à travers la plupart de nos filiales a été très forte pendant le trimestre, ce qui est vital au succès à long terme de notre groupe», commenté Jeffrey Orr, pdg de la Financière Power, cette entreprise dont les sociétés affiliées sont notamment la Great-West Lifeco et la Financière IGM (Groupe Investors, Placement Mackenzie, etc.).

Jeffrey Orr a fait ces commentaires pendant l'assemblée des actionnaires qui se tenait en fin de matinée à l'hôtel InterContinental, un établissement adjacent au siège social de la Financière Power, dans le Centre de commerce mondial du Vieux-Montréal.

En réponse à une question d'un actionnaire à propos de la performance financière au premier trimestre, Jeffrey Orr a répondu que «ce fut un mauvais trimestre, ça c'est certain».

«Ce fut un trimestre où tout s'est avéré être du mauvais côté. Habituellement dans un trimestre, on peut avoir un marché à la hausse, les taux d'intérêt à la baisse, etc. Ce fut un trimestre où tout est allé contre les compagnies du groupe. Autant à la Great-West, chez IGM que chez Pargesa», a-t-il précisé.

Une charge exceptionnelle nette de 217 millions a par ailleurs été inscrite dans les résultats trimestriels. Cette charge est essentiellement liée à une perte de valeur résultant d'une réévaluation du placement dans le cimentier Lafarge.