L'éditeur américain de jeux vidéo Electronic Arts (EA) a renoué avec les bénéfices au deuxième trimestre de son exercice décalé 2014-2015 et relevé ses prévisions pour l'ensemble de l'exercice, a-t-il annoncé mardi dans un communiqué.

Le groupe, qui a notamment des licences pour les jeux FIFA, est repassé dans le vert lors des trois mois clos fin septembre, avec un bénéfice net de 3 millions de dollars, contre une perte de 273 millions de dollars un an plus tôt.

Le résultat par action hors éléments exceptionnels, qui sert de référence aux États-Unis, est de 73 cents, soit 20 cents de plus que ce qui était attendu en moyenne par les analystes (53 cents).

L'activité a aussi crû davantage que prévu. Le chiffre d'affaires ressort à 1,22 milliard de dollars, en hausse de 17,3% sur un an, contre 1,16 milliard anticipé.

EA profite indirectement du succès des dernières consoles vidéo de Sony (la PlayStation 4) et de Microsoft (la XBox One), qui lui a permis de doper ses revenus numériques.

Du sport (FIFA 14 et la dernière version FIFA 15, Madden NFL) à la guerre (Titanfall, Battlefield 4) la plupart des jeux attire les adeptes en ligne, se réjouit EA.

Pour l'ensemble de l'exercice devant se clôturer fin mars, l'éditeur n'a pas hésité à relever une nouvelle fois sa prévision de bénéfice par action de 20 cents à 2,05 dollars. C'est plus optimiste que le consensus du marché qui table jusqu'ici sur 1,92 dollar. Le chiffre d'affaires devrait atteindre pour sa part 4,17 milliards de dollars, contre 4,16 milliards prévus par les marchés.

EA tablait auparavant sur des recettes de 4,1 milliards pour un bénéfice ajusté par action de 1,85 dollar.

Cet optimisme s'explique par les espoirs qu'il fonde sur le lancement à venir de la nouvelle version de son jeu de guerre «Battlefield Hardline» (17 mars 2015 en Amérique du Nord et 19 mars en Europe).

Dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York, l'action EA grimpait de 2,72% à 38,80 dollars.