L'émetteur de cartes de crédit américain American Express a fait état mercredi de résultats contrastés au premier trimestre, selon un communiqué.

Sur les trois premiers mois de l'année, l'émetteur de cartes bancaires qui gère lui-même son réseau a enregistré un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars, en hausse de 7,7%.

Ce résultat s'est traduit par un bénéfice par action courant hors éléments exceptionnels, référence à Wall Street, de 1,33 dollar, supérieur au 1,29 dollar attendu en moyenne par les analystes.

Son activité a en revanche crû à un rythme moins rapide que ce qui était anticipé.

Le chiffre d'affaires s'élève à 8,2 milliards de dollars, en hausse de 4% sur un an, mais il est en dessous des attentes (8,36 milliards).

À Wall Street, l'action, qui a beaucoup monté ces dernières semaines, reculait de 1,03% à 86,50 dollars dans les échanges électroniques suivant la clôture de la séance.

D'un côté, Amex a diminué ses dépenses opérationnelles en maîtrisant un peu mieux ses coûts qu'il y a un an.

De l'autre, les provisions pour des pertes liées aux crédits ont notamment augmenté de 18% sur un an à 342 millions de dollars.

Le PDG Kenneth Chenault s'est néanmoins voulu optimiste, évoquant «un bon début d'année» marqué, selon lui, par «un contrôle étroit» des dépenses et des crédits à un niveau «bas».

Il a souligné que les «dépenses des cartes étaient en hausse de 6% dans l'ensemble (...) avec un volume des transactions élevé aussi bien aux États-Unis qu'à l'international».

Mais les consommateurs «restent prudents pour contracter de nouvelles dettes», a-t-il cependant ajouté.

Amex est de plus confronté au défi de séduire une nouvelle clientèle beaucoup plus jeune qui effectue de plus en plus ses achats via les terminaux mobiles.