Le laboratoire pharmaceutique américain Bristol-Myers Squibb, qui s'apprête à céder ses traitements du diabète au britannique AstraZeneca, a dépassé les attentes en 2013 malgré un repli de son bénéfice net au dernier trimestre.

Selon des résultats publiés vendredi, le bénéfice net annuel a bondi de 31% à 2,6 milliards de dollars. Il avait toutefois été plombé l'an dernier par une lourde charge exceptionnelle de 1,8 milliard de dollars suite à l'abandon d'un projet de traitement de l'hépatite C sur lequel le laboratoire avait parié gros.

Au quatrième trimestre, le bénéfice net a reculé de 22% à 726 millions de dollars, mais le bénéfice par action hors exceptionnels, qui sert de référence à Wall Street, a dépassé de 8 cents la prévision moyenne des analystes, à 51 cents.

Le chiffre d'affaires ressort en baisse de 7% à 16,4 milliards de dollars sur l'année, mais progresse de 6% à 4,4 milliards au dernier trimestre. C'est dans les deux cas meilleur qu'attendu.

Bristol-Myers avait décidé en décembre de revendre à AstraZeneca sa part dans leur alliance sur le diabète. Il doit toucher un premier versement de 2,7 milliards de dollars lors du bouclage de l'opération, prévu d'ici fin mars. Le groupe américain dit en outre s'être d'ores et déjà assuré le paiement peu après le bouclage de 600 000 des 1,4 milliard de dollars de versements supplémentaires prévus par l'accord et conditionnés aux avancées de la recherche sur certains médicaments, car le traitement Farxiga vient d'être autorisé aux États-Unis.

Bristol-Myers dit s'attendre à un effet positif à court terme de cette opération sur son bénéfice par action, qu'il a confirmé attendre cette année entre 1,65 et 1,80 dollars.