Le marché immobilier canadien reste « vulnérable », même si la surévaluation s'est atténuée dans des villes comme Toronto et Victoria au troisième trimestre, a indiqué jeudi la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).

L'agence fédérale a souligné qu'il s'agissait du dixième trimestre consécutif pour lequel le marché canadien du logement était considéré comme « vulnérable ».

Les conclusions de la SCHL s'appuient sur un certain nombre de facteurs, notamment le niveau de déséquilibre du marché du logement lié à la construction excessive, à la surévaluation, à la surchauffe et à l'accélération des prix par rapport à leurs moyennes historiques.

Le niveau de surévaluation des villes de Toronto et de Victoria est passé d'élevé à modéré en regard des facteurs fondamentaux du marché de l'habitation, comme la population, le revenu personnel disponible et les taux d'intérêt.

Le degré de vulnérabilité d'ensemble reste élevé à Hamilton, en Ontario, et à Vancouver, où le marché de l'habitation a ralenti au cours des derniers trimestres, mais où les prix de l'immobilier restent élevés par rapport à ces facteurs économiques fondamentaux.