Québec ouvre une enveloppe de 100 millions aux administrations portuaires et à l’industrie maritime pour des projets visant à améliorer les infrastructures maritimes.

La ministre déléguée aux Transports, Chantal Rouleau, était à Sept-Îles lundi pour en faire l’annonce en compagnie de son collègue aux Ressources naturelles et responsable de la Côte-Nord, Jonatan Julien.

« Ce sont les administrations portuaires et les partenaires de l’industrie maritime qui peuvent déposer des projets pour permettre d’améliorer, faire la mise à niveau des infrastructures […], permettre de mettre en place les infrastructures nécessaires pour le transport courte distance », a expliqué la ministre Rouleau.

Les investissements viseront surtout à faciliter le transport maritime des marchandises, mais aussi des personnes.

« C’est un programme qui est ouvert pour le transport des personnes, les traversiers qui ne sont pas intégrés à la STQ, des traverses qui sont opérées par des entreprises privées, pour faire de la mise à niveau et permettre d’améliorer l’efficacité de ces traverses », a précisé la ministre.

Certaines liaisons fluviales, par exemple celles entre Rimouski et Forestville et entre Trois-Pistoles et Les Escoumins, appartiennent à des entreprises privées et une somme de 5 millions leur est réservée.

Les ministres ont également profité de leur passage au port de Sept-Îles pour souligner l’ouverture officielle du nouveau terminal Pointe-aux-Basques, un projet auquel Québec a octroyé près de 7 millions afin de permettre les travaux de modernisation de ce terminal.

Cette annonce s’inscrit dans la plus vaste politique Avantage Saint-Laurent, présentée par le gouvernement caquiste en juin dernier, qui vise à faire du fleuve un pôle central du développement « économique, social et environnemental » du Québec. Québec avait alors avancé qu’une enveloppe de 927 millions serait disponible pour réaliser les multiples objectifs de cette stratégie maritime.

Cependant, la mise à niveau des ports de Rimouski, Matane, Gaspé et Gros Cacouna, récemment transférés par le gouvernement fédéral à celui du Québec, ne sera pas financée à partir de cette enveloppe, a expliqué Mme Rouleau. « Ces ports, qui sont maintenant sous la gouverne du gouvernement du Québec […], ont déjà un montant qui est attribué pour la mise à niveau de leurs ports. Lorsque le gouvernement fédéral les a cédés au Québec, il y avait un montant d’argent et c’est ce montant d’argent qui sert pour cette mise à niveau. »