Chaque semaine, La Presse présente conseils, anecdotes et réflexions pour leaders, entrepreneurs et gestionnaires.

LE TRUC

Les blagues à distance

L’activité « cadre de porte » ? « Crème glacée » ? « Machine à café » ? Baptisez-la comme vous voulez, l’important est de la programmer à l’horaire de vos employés en télétravail. Plus que jamais, les rencontres informelles sont importantes, selon Louise Richer, directrice générale de l’École nationale de l’humour. « Plus de 70 % des rires et sourires sont générés lors d’échanges conversationnels, dit-elle. Il y a un manque de sentiments collectifs présentement. Il faut trouver le moyen de recréer de tels espaces informels. » Ainsi, on peut programmer des réunions virtuelles à la dernière minute. Par petits groupes, si possible. « Pour qu’il y ait justement plus de place à l’humour, dit-elle. De telles rencontres nous permettent de raccrocher avec le sourire. Elles permettent aussi de nommer le stress. On relativise alors quand on voit qu’on n’est pas tout seul dans notre situation. » À l’heure des nouvelles mesures gouvernementales restrictives qui pèsent sur le moral, les directions doivent avoir une volonté plus que jamais d’alléger l’atmosphère. « Elles doivent identifier ce qui, au bureau, injectait de la vie et de la spontanéité. Rire et sourire, c’est respirer et ça nourrit la productivité. C’est une activité de connexion, de résilience, qui permet l’ouverture. » Qui a une bonne blague sur les zones rouges à raconter ?

LE CHIFFRE

2024

PHOTO FOURNIE PAR DESJARDINS

Guy Cormier, président et chef de la direction de Desjardins

C’est l’année où le Mouvement Desjardins compte arriver à la parité hommes-femmes, à tous les niveaux de l’organisation. Guy Cormier convient que c’est un objectif ambitieux. « Mais je suis confiant que nous allons l’atteindre », affirme le président et chef de la direction de Desjardins, lauréat d’un Prix honorifique de Catalyst Canada qui souligne les efforts de diversité et d’inclusion des dirigeants. « Le dossier est porté avec une forte conviction par tous les membres de la haute direction, et nous avons mis en place une gamme de moyens et de mécanismes de suivi efficaces. […] Une plus grande diversité et une attitude plus inclusive au sein des conseils d’administration et des équipes de direction contribuent à accroître la performance des organisations. » Cela dit, le comité de direction de l’organisation est déjà à parité. « Les femmes y sont même devenues tout récemment majoritaires, a souligné M. Cormier, lors de la remise des prix en conférence virtuelle le 8 octobre. J’invite mes pairs masculins, dans les autres organisations et les autres lieux de pouvoir, à se joindre au grand mouvement qui se déploie aujourd’hui pour un meilleur équilibre entre les femmes et les hommes. » Miranda McKie, d’Accenture, Mark Machin, d’Investissement RPC, et Nicole Bourque-Bouchier, de Groupe Bouchier, comptent parmi les autres lauréatss.

Qui a dit ?

« Si les professionnels de la santé publique, si le DFauci, si les médecins nous disent qu’il faut le prendre, je serai la première en ligne pour l’avoir. Absolument. Mais si Donald Trump nous dit de le prendre, je ne le ferai pas. » RÉPONSE : La sénatrice démocrate Kamala Harris, lors du débat de candidats à la vice-présidence américaine du 7 octobre dernier, à la question : Vous ferez-vous vacciner contre le coronavirus ?

  • Qui a dit ?

    PHOTO CAROLYN KASTER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

    Qui a dit ?

  • Réponse : La sénatrice démocrate Kamala Harris, lors du débat de candidats à la vice-présidence américaine du 7 octobre dernier, à la question : Vous ferez-vous vacciner contre le coronavirus ?

    PHOTO CAROLYN KASTER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

    Réponse : La sénatrice démocrate Kamala Harris, lors du débat de candidats à la vice-présidence américaine du 7 octobre dernier, à la question : Vous ferez-vous vacciner contre le coronavirus ?

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L’INITIATIVE

Calcul maison

PHOTO ANDREW KELLY, ARCHIVES REUTERS

Environ 2 euros (3,10 $). C’est ce que devraient payer les employeurs à leurs salariés en télétravail, par jour de boulot, pour compenser les coûts du café, du papier de toilette, du chauffage et de l’électricité consommés en surplus à la maison ainsi que l’usure des tables et chaises de travail.

Environ 2 euros (3,10 $). C’est ce que devraient payer les employeurs à leurs salariés en télétravail, par jour de boulot, pour compenser les coûts du café, du papier de toilette, du chauffage et de l’électricité consommés en surplus à la maison ainsi que l’usure des tables et chaises de travail. Le calcul vient de l’organisme néerlandais NIBUD. Le gouvernement des Pays-Bas, de qui NIBUD relève, a montré l’exemple dès mars dernier en donnant à titre de bonus-COVID 363 euros à ses fonctionnaires pour 12 mois. Une association d’employeurs du pays déplore toutefois que ce calcul ne reflète pas les bénéfices obtenus par le travail à la maison, comme le temps épargné en déplacements.

(Source : The Chronicle Herald)

DIVERSITÉ

Comme la menthe

PHOTO FOURNIE PAR PATRICE LAMOUREUX

Mounir Fadlou, directeur de création adjoint de CRI agence

Le directeur de création adjoint Mounir Fadlou, de CRI, vante l’agence de pub pour laquelle il travaille. « Je travaille aujourd’hui dans une agence exceptionnelle avec des fondations solides où je n’ai jamais senti que j’étais “différent” », dit-il dans le média Grenier aux Nouvelles, qui donne la parole à des créatifs issus de la diversité depuis plusieurs semaines. « J’ai toujours essayé de voir le côté positif des choses. J’aime voir ce qui a changé et évolué ; même s’il y a encore du travail à faire dans l’équité, la diversité et l’inclusion, je pense que cela commence bien avant d’arriver sur le marché de l’emploi, afin d’ouvrir le champ des possibles (sans frontières) aux jeunes qui rêvent en couleur. » Il dit croire que la différence est une force, un atout. « Un peu comme cet ingrédient que tu ajoutes et qui fait toute la différence, précise-t-il. Imagine un mojito sans menthe ! »

(Source : Grenier aux Nouvelles)

BONNE CONDUITE

Signes de harcèlement en télétravail

PHOTO EVA PLEVIER, ARCHIVES REUTERS

Le télétravail ne met pas les employés à l’abri du harcèlement. Forbes suggère de détecter les moindres petits signes de dérapage, même ceux pouvant paraître anodins.

Le télétravail ne met pas les employés à l’abri du harcèlement. Forbes suggère de détecter les moindres petits signes de dérapage, même ceux pouvant paraître anodins :

– trop de messages par jour envoyés à une personne et qui n’ont pas de lien avec le travail ;

– des blagues déplacées, un langage non professionnel et des commentaires sur l’apparence physique pendant des réunions virtuelles ou lorsque quelqu’un apparaît à l’écran ;

– un employé toujours laissé à l’écart pendant les réunions virtuelles ;

– des demandes répétées de discussions virtuelles adressées à une femme, pendant et après les heures de travail ;

– des courriels et des téléphones qui créent un environnement de travail hostile.

(Source : Forbes)