(Vancouver) Une avocate représentant le Procureur général du Canada dans l’affaire d’extradition de la vice-présidente de Huawei Meng Wanzhou affirme que les États-Unis ont agi honorablement dans ce dossier.

Devant la Cour suprême de Colombie-Britannique, Me Monika Rahman a déclaré que les États-Unis observent de « très hauts » standards au sujet des preuves soumises pour étoffer le dossier d’extradition et le manque de preuves ne justifie pas un arrêt des procédures.

Les avocats de Mme Meng soutiennent de leur côté que les États-Unis ont mal interprété la preuve et omis de fournir d’autres informations dans le but d’échafauder leur dossier de fraude contre leur cliente.

Ces arguments légaux devraient être les derniers avant d’entreprendre, la semaine prochaine, les véritables audiences sur l’extradition ou l’incarcération de Meng Wanzhou.

La ressortissante chinoise est accusée de fraude par les États-Unis en raison d’allégations selon lesquelles elle aurait menti à la Banque HSBC au sujet des liens entre Huawei et l’une de ses filiales. Des informations qui mettaient la banque à risque de violer les sanctions américaines contre l’Iran. Huawei et Meng Wanzhou ont nié ces accusations.

À la demande des États-Unis, Mme Meng a été arrêtée à son passage à l’aéroport de Vancouver, en décembre 2018. Elle a été libérée sous caution et doit demeurer à sa résidence de Vancouver.