L’école primaire Sainte-Claire, située sur la rue Aumont à Brossard, a été placée en confinement mercredi après-midi, puisque des menaces avaient été faites à l'établissement. Ce dernier a rapidement alerté les autorités policières, qui ont érigé un périmètre de protection.

« Ça fait suite à des menaces qui ont été reçues. À ce moment-là, de notre côté, on active notre protocole habituel, on ne prend aucune chance. On a confiné chaque élève dans sa classe sous supervision de son professeur », a confirmé le porte-parole du Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), Ghyslain Vallières.

Pour le moment, le corps policier refuse de s'avancer davantage sur la nature exacte de ces menaces ou encore leur provenance, afin de ne pas nuire à l'enquête en cours. Davantage de détails devraient être fournis à la population au courant de la journée de jeudi. Chose certaine: aucune personne n'a été arrêtée jusqu'ici.

On ne recense aucun blessé, autant parmi les élèves, les enseignants et les membres du personnel de l'école, assure la police de Longueuil.

Dès 14 h, c'est l'école qui a pris le dessus pour procéder à l'évacuation complète du bâtiment, l'objectif étant de faire sortir tout le monde à « l'heure normale » de la sortie des classes, un peu après 15 h.

Les parents pouvaient donc venir chercher leurs enfants, mais ceux-ci étaient autorisés à sortir un à la fois. Au passage de La Presse, plusieurs faisaient la file sur plusieurs centaines de mètres avant de récupérer leur enfant. Chacun devait également s'identifier au préalable.

PHOTO PATRICK SANFAÇON, LA PRESSE

L'enquête suivra son cours

Un périmètre avait été érigé autant à l’intérieur qu'à l’extérieur de l’école. La police affirme qu’elle est demeurée en lien constant avec le Centre de services scolaires Marie-Victorin, dont l’école fait partie, tout au long de l'opération policière.

Dès le départ, notre priorité était vraiment de sécuriser les lieux. On s’est aussi assuré qu’il y ait du soutien à l’interne pour nourrir les enfants, et qu'il y ait un psychologue sur place en cas de besoin.

Ghislain Vallières, porte-parole du SPAL

Dans les prochains jours, le gros du travail sera de mener une enquête de fond afin de déterminer les circonstances exactes de cet évènement.

« On doit entre autres valider la véracité des menaces qui ont été reçues. Ça demande un travail d'analyse très rigoureux », conclut M. Vallières, qui promet que d'autres mises à jour seront effectuées dans les prochains jours à ce sujet.