Une poursuite intentée par l'ancien hockeyeur Guy Lafleur contre le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et le Procureur général du Québec doit être entendue à compter de lundi en Cour supérieure.

M. Lafleur a intenté en 2008 une poursuite civile pour des dommages qu'il aurait subis quand un mandat d'arrestation a été lancé contre lui. Il estimait que ce mandat était exagéré et injustifié.

La cause sera entendue par le juge André Wery au palais de justice de Montréal. À moins d'un revirement, les audiences pourraient durer jusqu'à trois semaines. Guy Lafleur sera représenté par Me Jacques Jeansonne.

La Couronne avait accusé l'ex-vedette du Canadien de Montréal d'avoir livré un témoignage contradictoire dans le but de tromper la Cour lors de la comparution en 2007 de son fils Mark, qui était notamment accusé d'agression sexuelle et de voies de fait sur une mineure. Guy Lafleur s'était présenté aux policiers à la suite du mandat le concernant.

En 2009, la Cour du Québec l'avait trouvé coupable d'avoir volontairement induit le tribunal en erreur et lui avait imposé une sentence suspendue d'un an, en plus d'un don de 10 000 $ à un centre de lutte contre la toxicomanie ainsi que d'une amende de 100 dollars.

Puis en 2010, la Cour d'appel du Québec l'a finalement acquitté de l'accusation d'avoir livré des témoignages contradictoires.

Lors de son témoignage à l'enquête sur remise en liberté de Mark Lafleur en 2007, Guy Lafleur avait omis de déclarer que son fils avait passé la nuit à l'hôtel avec sa copine lors d'une sortie autorisée par le centre de désintoxication où il séjournait.

Par la suite, il avait admis qu'il était allé reconduire son fils dans un hôtel de Pointe-Claire afin qu'il puisse passer des moments intimes avec sa copine.