Des milliers de couples en Asie ont scellé leur union mercredi pour mettre à profit le 12/12/12, date considérée par beaucoup comme un jour porte-bonheur et la dernière, au 21e siècle, comportant trois chiffres identiques.

Ainsi, pas moins de 696 demandes ont été déposées cette année à Hong Kong pour le 12 décembre, soit près de quatre fois la moyenne quotidienne en temps «normal», selon les autorités de ce territoire chinois.

À Singapour, où trois habitants sur quatre sont d'ethnie chinoise, 540 couples devaient se dire «oui» mercredi, soit huit fois plus que d'habitude si l'on prend en compte l'ensemble des mariages entre non-musulmans.

Un phénomène comparable a été enregistré dans nombre de villes de Chine continentale, d'après l'agence de presse officielle Xinhua.

Toutefois, un engouement plus grand encore avait été relevé à Hong-Kong le 11/11/11, symbole d'«amour éternel», avec 1002 unions célébrées ce jour-là, et le 10/10/10, symbole de «perfection» (859 mariages).

En Indonésie, des mères ont donné naissance de façon prématurée à des enfants en recourant à une césarienne pour que leurs rejetons aient de la chance.

En Inde, un homme et une femme ont fait mieux encore : fiancés le 10/10/10, unis sur le plan légal le 11/11/11, ils se sont finalement mariés en blanc le 12/12/12 à Bombay.

Dans le même temps, à Kuala Lumpur, capitale de la Malaisie, 289 couples ont pris part à un mariage de masse au temple chinois de Thean Hou.