Les femmes du Collectif Sauvons le Togo annoncent qu'elle comptent entamer une grève du sexe d'une semaine à partir de lundi pour réclamer la démission du président togolais Faure Gnassingbé.

L'avocate Isabelle Améganvi, l'une des responsables du CST, a déclaré à l'Associated Press que ses camarades et elles suivaient l'exemple des Libériennes qui avaient suivi semblable grève en 2003 pour rétablir la paix dans leur pays ravagé par la guerre civile.

Cet appel à la grève au Togo est l'une des actions entreprises contre le président Faure Gnassingbé, arrivé au pouvoir en 2005 après la mort de son père Gnassingbé Eyadema, qui a dirigé d'une main de fer ce pays de l'Afrique de l'Ouest pendant 38 ans.

Le parti d'opposition Alliance nationale pour le changement (ANC), l'une des composantes du CST, a manifesté sans heurts samedi à Lomé contre le président, plusieurs milliers de personnes réclamant à nouveau son départ et dénonçant la modification de la loi électorale à l'approche des législatives d'octobre.