Alors que l'Armée canadienne a combattu les talibans à Kandahar à armes égales, la voici aux prises avec un ennemi presque aussi coriace: l'ours polaire.

Les militaires se penchent sur le choix d'une arme qui permettra aux gardes forestiers et les forces régulières de pouvoir faire leur travail partout dans le Nord sans être menacés par les animaux féroces.

Entre-temps, il s'avère que ce sont les vieux fusils Lee-Enfield datant de la Première Guerre mondiale qui ont été choisis pour l'Arctique. L'armée tente de les remplacer depuis des années parce qu'il reste peu de manufacturiers qui fabriquent encore des pièces du fusil utilisé d'abord par l'armée britannique en 1895.

Sa principale qualité est le fait qu'il ne risque pas de s'enrayer au froid. C'est pourquoi l'armée a décidé d'équiper ses troupes régulières basées dans le Nord avec des Lee-Enfield en attendant la venue de nouvelles armes, probablement l'an prochain.

La question de la protection contre les prédateurs a été soulevée l'an dernier lors d'une rencontre à Resolute, au Nunavut. Les militaires se sont penchés sur le type d'équipement adéquat dans des territoires éloignés et difficiles.

Les quelque 4700 gardes forestiers répartis dans 178 communautés nordiques assurent la présence militaire sur le territoire.