Le commissaire de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) a indiqué que les notes de service récemment publiées ne contredisaient pas la volonté du service de police d'enquêter sur la mort controversée de Robert Dziekanski.

Le réseau CBC News avait affirmé que certains des courriels obtenus par le truchement de la Loi sur l'accès à l'information démontraient un mépris pour l'examen public dans le cas de la mort de cet immigrant polonais décédé après avoir reçu deux décharges du pistolet électrique Taser, l'année dernière à l'aéroport de Vancouver.

La CBC avait évoqué un courriel rédigé par le commissaire de la GRC, William Elliott, à propos d'un appel téléphonique qu'il avait fait aux policiers impliqués dans l'incident alors qu'ils étaient sous enquête afin de leur offrir son soutien et ses sympathies.

Dans une déclaration en réponse à la CBC, William Elliott a indiqué qu'il n'y voyait rien de mal.

Il a fait valoir que la GRC était dédiée à s'assurer que l'affaire soit pleinement enquêtée et que son soutien à l'égard du personnel ne minait et ne contredisait en rien le processus.

Selon le réseau CBC, la stratégie utilisée par la GRC était d'en dire le moins possible et de ne fournir des informations aux journalistes que si leurs questions étaient spécifiques. Toutes les réponses devaient être étudiées en détail à Ottawa.