Theoren Fleury affirme dans son autobiographie qu'il a échoué de nombreux tests antidopage en 2001, mais qu'on l'a néanmoins autorisé à jouer.

"On m'a testé treize fois de suite mais j'étais le meilleur compteur de la LNH. Alors qu'est-ce qu'ils auraient fait? Je mettais du Gatorade dans mes échantillons (d'urine). Et même s'il ne le savait pas, j'utilisais l'urine de mon bébé. Les médecins de la LNH me menaçaient de suspension, mais qu'est-ce que j'ai fait? Voyons, je n'ai jamais respecté de règles de ma vie."

Le numéro deux de la LNH, Bill Daly, s'est empressé de riposter en affirmant que les énoncés de Fleury n'étaient pas véridiques.

C'est la parole d'un joueur contre celle des dirigeants de la LNH. Impossible de trancher. Sauf que Fleury sème le doute.

Et il est bien de douter, d'autant plus que la Ligue nationale de hockey se targue depuis des années d'avoir une ligue propre en nous martelant qu'aucun de ses athlètes n'échoue les tests. Ça serait bien la seule ligue au monde à l'abri du dopage...