Les cyclistes qui présenteront un test positif à la COVID-19 ne seront pas automatiquement expulsés du Tour de France, a déclaré mercredi l’instance dirigeante du cyclisme.

L’Union cycliste internationale a indiqué que les risques pour la santé liés à la COVID-19 « sont actuellement extrêmement faibles parmi le peloton » en raison de l’immunité induite par un taux de vaccination très élevé, ou d’infections antérieures que les cyclistes et les membres des équipes auraient pu contracter.

Les laissez-passer de santé, les certificats de vaccination ou les tests de COVID-19 négatifs avant la participation aux compétitions ne sont plus requis cette saison. Si un cycliste ou un membre de l’équipe est testé positif au virus, la décision de l’exclure, ou de l’isoler, sera prise conjointement par le médecin de l’équipe, le coordonnateur de la COVID-19 du Tour de France et le directeur médical de l’UCI « sur la base des éléments cliniques disponibles et les résultats du test de COVID-19 ».

Plus tôt cette saison, le meneur du Tour d’Italie (Giro) et favori de la course Remco Evenepoel s’est retiré après avoir été déclaré positif à la COVID-19. D’autres cyclistes ont également abandonné après avoir présenté des tests positifs, dont Domenico Pozzovivo et Rigoberto Urán.

La fédération cycliste a dit que les cas de COVID-19 signalés en France sont très faibles, ajoutant que les mesures préventives mises en place par les organisateurs du Tour pour limiter l’accès et qui exigent des masques dans des zones spécifiques sont adéquates.

« Les règles introduites au cours des trois dernières années dans l’intérêt de la santé et de la sécurité de tous doivent continuer à s’appliquer, a insisté l’UCI. Il s’agit notamment de maintenir une distance physique suffisante, de se désinfecter fréquemment les mains et d’aérer régulièrement les espaces clos. »