L'épouse de Donald Sterling a saisi la justice mercredi matin pour valider la vente des Los Angeles Clippers, désormais contestée par son mari, et le début des audiences a été fixé au 7 juillet.

«Une requête a été déposée mercredi matin et la prochaine audience a été fixée au 7 juillet», a indiqué à l'AFP le service de communication de la Los Angeles Superior Court, en charge notamment des questions successorales.

Une source proche du dossier a précisé à l'AFP que les audiences devaient durer quatre jours et se terminer donc la veille de la prochaine réunion du comité directeur de la NBA qui doit valider la vente des Clippers.

La procédure lancée par Shelly Sterling doit examiner si son époux, suspendu à vie par la NBA pour racisme, avait perdu son statut d'administrateur du trust familial conformément aux dispositions régissant la fondation Sterling, a indiqué cette source.

Elle doit également se prononcer sur le contrat de vente des Los Angeles Clippers signé avec l'ancien N.1 de Microsoft Steve Ballmer pour 2 milliards de dollars.

Selon le Los Angeles Times, les avocats de Shelly Sterling ont soumis un dossier dans lequel figurent des expertises pyschiatriques, réalisées en mai, qui ont conduit à déclarer Donald Sterling en incapacité de gérer les affaires familiales.

L'un des psychiatres qui ont examiné le milliardaire de 80 ans le 19 mai a conclu que celui-ci souffrait «d'une altération de son niveau d'attention, de sa capacité à intégrer les informations, d'une altération de sa mémoire à court terme», selon le rapport d'expertise consulté par le Los Angeles Times.

«Il court le risque de réaliser des erreurs de jugement potentiellement sérieuses», conclut l'expertise.

Mardi, Donald Sterling avait annoncé qu'il constestait la vente de son équipe de basket-ball, qu'il avait initialement approuvée.

Il avait également attaqué la NBA et son patron Adam Silver à qui il réclame un milliard de dollars de dommages et intérêts: «En tant que citoyen et avocat, je suis choqué (mais pas surpris) que la NBA bafoue (les) droits fondamentaux» au respect de la vie privée et à la liberté d'expression, a-t-il écrit dans une lettre transmise aux principaux médias américains.