L'Irak est devenu le deuxième producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devant l'Iran, sa production s'élevant désormais à 3,2 millions de barils par jour, a annoncé dimanche le vice-Premier ministre irakien.

«La production pétrolière est désormais de 3,2 (millions b/j), plus élevée que d'autres pays comme l'Iran, les Emirats arabes unis et le Koweït», a déclaré aux journalistes Hussein al-Chahristani, vice-Premier ministre chargé de l'Energie.

L'Irak cherche à augmenter sa production et ses exportations de pétrole, principale source de revenus de l'Etat, alors que l'Iran est soumise à des sanctions économiques visant notamment son secteur pétrolier, en raison de son programme nucléaire controversé.

Dans son dernier rapport sur les marchés en août, l'Opep établit la production de l'Irak à 3,079 millions b/j en juillet, celle de l'Iran s'élevant à 2,817 millions b/j. Ces chiffres représentent 400 000 b/j de plus pour l'Irak depuis fin 2011 et 700 000 b/j de moins pour l'Iran.

L'écart est susceptible d'augmenter, l'Irak envisageant de développer sa production dans les prochaines années grâce notamment à la signature de plusieurs contrats d'extraction avec des sociétés étrangères.

Selon le ministre du Pétrole Abdelkarim al-Luaybi, Bagdad souhaite augmenter sa production à 3,4 millions de barils par jour cette année et les exportations à 2,6 millions b/j.

L'Irak a des réserves prouvées de 143,1 milliards de barils de pétrole et 3,2 trillions de mètres cubes de gaz, parmi les réserves les plus importantes au monde.