Israël débutait dimanche un exercice de sécurité civile d'envergure de cinq jours, destiné à tester la réponse des soldats, des équipes de sauvetage et des civils face à un large éventail de simulations d'attaques.

Ce quatrième exercice annuel de sécurité intérieure est le plus important que l'État hébreu ait jamais organisé. L'exercice a augmenté les soupçons des États de la région, selon lesquels Israël se préparerait à une nouvelle guerre, alors que les militants soutenus par l'Iran se réarment sur les fronts nord et sud du pays et que l'Iran est soupçonné de développer l'arme nucléaire, bien qu'il réfute ces accusations.

«Nous parlons d'une opération de défense nationale, défensive et non offensive», a déclaré le colonel Hilik Sofer, un responsable du commandement militaire intérieur à la radio militaire israélienne. «Je ne voudrais pas que le front arrière soit surpris, comme il l'a été à la veille de la guerre du Liban, sans préparation, sans exercice et sans entraînement. J'espère vraiment que cet exercice ne mènera nulle part», a-t-il ajouté.

Des responsables de la Défense ont affirmé qu'Israël a tenté d'apaiser les inquiétudes suscitées par cet exercice en envoyant des messages aux États arabes.

L'État hébreu a commencé à organiser des exercices annuels de sécurité civile après la guerre de 2006 contre les militants du mouvement de résistance chiite Hezbollah au Liban, qui avaient mis en lumière le manque de préparation des abris anti-bombardement, des sirènes contre les raids aériens et des autorités de défense civile. L'exercice tient également compte de l'expérience de la guerre de 2009 contre les militants palestiniens du Hamas dans la Bande de Gaza.