Deux soldats américains ont été tués et trois autres ont été blessés samedi par les tirs d'un individu portant un uniforme militaire irakien, à 20 km au sud de Mossoul (nord), a annoncé un communiqué militaire américain.

«Deux soldats de la Force multinationale ont été tués et trois autres ont été blessés ce soir par des tirs d'armes de petit calibre à un avant-poste à 20 km au sud de Mossoul», dans le nord de l'Irak, indique le communiqué. «Selon les premiers rapports, l'individu portant un uniforme de l'armée irakienne a ouvert le feu sur les forces de la coalition et il a été tué dans cet incident», ajoute l'armée américaine.

Selon un officier de police de Mossoul, le meurtrier était un soldat irakien du nom d'Hassan al-Doulaimi et originaire de Dhoulouiyah, à 70 km au nord de Bagdad. C'était l'imam de la mosquée d'un centre de formation militaire, Hammam al-Alil, à 25 km au sud de Mossoul.

D'après un bilan établi par l'AFP à partir du site icasualties.org, le nombre des soldats américains morts en Irak depuis l'invasion du pays en mars 2003 s'élève à 4 283.

Le 24 février à Mossoul, un soldat américain et un interprète irakien avaient été tués et trois soldats et un autre interprète blessés par des tirs dans un poste de police, selon un porte-parole militaire américain.

D'après une source au ministère irakien de l'Intérieur, les deux assaillants étaient des policiers «appartenant à deux importantes tribus de la région» qui avait réussi à prendre la fuite.

Le 12 novembre, un militaire irakien avait tué deux soldats américains et en avait blessé six à Mossoul avant d'être abattu. Selon les autorités irakiennes, le militaire avait tiré sur l'unité américaine après avoir été giflé par un soldat. L'armée américaine avait nié toute rixe.

La ville de Mossoul, située à 370 km au nord de Bagdad, est considérée par le commandement américain comme l'épicentre de l'action des partisans en Irak d'Oussama ben Laden, repoussés en 2007 de Bagdad et de l'ouest du pays.