La Maison-Blanche a salué dimanche l'approbation par le gouvernement irakien de l'accord de sécurité avec les États-Unis qui prévoit le retrait total des troupes américaines d'Irak d'ici à fin 2011, estimant qu'il s'agissait d'une «étape importante et positive».

«Nous saluons l'approbation de l'accord par le gouvernement irakien aujourd'hui (dimanche). C'est une étape important et positive», a indiqué un porte-parole de la Maison-Blanche, Gordon Johndroe, dans un communiqué.«Même si le processus n'est pas encore achevé, nous avons l'espoir et sommes confiants dans le fait que nous aurons bientôt un accord qui servira à la fois le peuple d'Irak et les États-Unis et enverra un message à la région et au monde rappelant que nos deux gouvernements veulent un Irak stable, sûr et démocratique», a ajouté M. Johndroe.Le gouvernement irakien a approuvé à la quasi-unanimité dimanche l'accord de sécurité avec les États-Unis. Le Parlement irakien devrait se prononcer définitivement sur cet accord le 24 novembre.La présidence collective, le Conseil présidentiel, devra également donner son feu vert avant que l'accord ne soit finalement signé par le premier ministre Nouri al-Maliki et le président américain George W. Bush.Négocié pendant près d'un an, cet accord doit offrir un cadre juridique à la présence des soldats américains à l'expiration, le 31 décembre, du mandat de l'ONU. Il prévoit le départ des quelque 150 000 soldats américains, répartis sur plus de 400 bases, huit ans après l'invasion ayant renversé Saddam Hussein.«Les accords portant sur la sécurité, les relations économiques, politiques et diplomatique, ne seraient pas possibles si les conditions de sécurité ne s'étaient pas largement améliorées», a noté le porte-parole de la Maison-Blanche. «Ces progrès ont été rendus possibles par le formidable travail des soldats américains, le courage du peuple irakien et la capacité et la force accrue des forces de sécurité irakiennes», a-t-il ajouté.«Même s'il reste encore beaucoup à faire, les forces américaines vont continuer à rentrer à la maison et il y aura 14 brigades de combat à la fin de l'année, contre 20 au plus fort des renforts», a poursuivi M. Johndroe.Le président élu des États-Unis Barack Obama, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, s'était prononcé contre l'invasion de l'Irak.Il entend mettre un point final à un conflit commencé en mars 2003 et qui a fait plus de 4 000 morts dans les rangs militaires américains.Pendant la campagne présidentielle, il a affirmé qu'il souhaitait retirer l'essentiel des troupes américaines en seize mois, d'ici à l'été 2010, pour ne garder sur le terrain que des forces chargées de la lutte antiterroriste.